[ Corbie ] Jean-Baptiste Veyren dit Vivarais

Publié le 08 novembre 2018 par Genealogiejumel


Jean-Baptiste VEYREN ousurnommé était un serrurier et un ferronnier d'art français du XVIIIe siècle,

Jean-Baptiste connu comme un illustre ferronnier de Corbie, n'était pas natif de ,

Sa naissance

Il est né en, le 25 décembre 1707 à Villeneuve-de-Berg à une trentaine de kilomètre de Montélimar . Il dépend du diocèse du Vivier

Jean-Baptiste Veyren est issu du mariage de

De ce mariage sont également issus

Du côté paternel, il est issu d'une ligné de , son grand-père , son arrière-grand-père Jean VEYRENC et son arrière-arrière grand-père(décédé en) exerçaient tous le métier de Maréchal

Son arrivée à Corbie

Au début des années , Jean Baptiste décida de quitter son Ardèche natale, il partit sur les routes de

Il arriva à entreet en compagnie d'un autre serrurier Claude BADAROUX , originaire de Bonnevaux (Gard) . Cette venue se fit dans le sillage de Pierre de Sabatier et de Louis d'Orléans de La Motte , supérieurs du séminaire de en Ardèche (le surnom viendrait de là) puis successivement de à .

Ce compatriote de, Claude Badaroux , est né en il y a souvent confusion avec notre car lui aussi est surnommé Vivaret, il exerça le même métier avec brillance et est connu comme le parrain d'un Claude Euvremer , et habitait également en même temps que . Il s'établit ensuite à où il forgea, en , la grille latérale de la chapelle Saint-Jean-du-Vœu de la cathédrale .

La première mention de dans les registres Picards se trouve dans les registres de la paroisse de : où il est cité comme parrain de Jean Baptiste MOREL, le 6 janvier 1735 , pour la petite histoire la marraine est Jeanne PAPILLON , celle qui sera sa première épouse

A partir de ce moment, il s'appellera désormais VEYREN, dit "".

Ses unions

Le 7 novembre 1736 : Les parents donnèrent le consentement au mariage, devant maître RIGUAUD à Villeneuve-de-Berg

Ainsi veuf, il se remaria 2 ans plus tard, toujours dans la commune de Fouilloy

Ce mariage engendrera 2 enfants :

Il avait alors le titre de " maître serrurier aux grands ouvrages de l'abbaye de Corbie "

Son Œuvre :

Jean-Baptiste Veyren apprit son métier auprès de son père, maître serrurier, dans les ateliers familiaux de la bastide royale,

Il réalisa, en , la grande grille d'entrée du chœur de l'église abbatiale avec Claude Badaroux.

Mais il est surtout connu pour avoir réalisé les somptueuses grilles en fer forgé formant clôture du chœur de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens , en partie d'après les plans de Michel-Ange Slodtz, architecte du roi et en partie sur ses propres dessins. en .


Il réalisa également les grilles :

  • du chœur de l'église abbatiale de Valloires , vers date à laquelle l'église du reconstruite fut consacrée.
  • de la chapelle de l'hospice de Saint-Riquier ,
  • du château disparu ddont
      l'une fut démontée et remontée au château de Bertangles,sur le thème de la Chasse, elle montre les armes, les accessoires, les gibiers et les chiens. On peut y voir : l'épieu, le fusil, l'arc, les flèches et la cartouchière, le chien qui rapporte le perdreau, l'épagneul tenant la cartouchière, le chien de meute qui force le sanglier et le cerf, le canard, la perdrix et le lièvre. Au centre on remarque le blason de la famille Clermont-Tonnerre : " deux clefs d'argent passées en sautoir. "
      et une autre ferma la "Villa des Rochers" à Albert. Un de ses neveux, Jacques Veyrenc, fut chapelain du château d' au moins de.
  • Une grille en fer forgé, au Chateau de Vadencourt, elle marque l'entrée du château entre les deux tours (on lui attribue également, la rampe de l'escalier, dans l'angle nord-ouest du corps de logis).
  • La porte d'entrée du château Madame de Maillet Maillet était, à l'origine précédée par une élégante grille en fer forgé, exécutée par Vivarais, l'aspect de cette grille est connu par des photos car elle est aujourd'hui disparue.
  • du château d'Hénencourt.

Dans l 'abbatiale de Valloires, il réalisa, en collaboration avec le sculpteur Simon Pfaff de Pfaffenhoffen , la suspense eucharistique du maître-autel. Cette œuvre de sept mètres de haut, en forme de palmier, est un véritable chef-d'œuvre, finement décoré de fleurs et de feuilles.

Des ecclésiastiques à la bourgeoisie en passant par la noblesse, tous faisaient appel à lui pour embellir cathédrales, abbayes, églises, châteaux et demeures importantes.

Toutes les " Affiches " et " Gazettes " de l'époque louèrent la qualité et le fini de ses œuvres.

Beaucoup de ses œuvres ont disparu, victimes de la Révolution et des guerres, à l'exception des grandes ferronneries architecturales, encore visibles, à la cathédrale d'Amiens ou encore à l' abbaye de Valloires et il existe encore de belles œuvres de Veyren qui ont traversées le temps dans plusieurs églises et châteaux de Picardie.

Vous trouverez quelques-unes de ces œuvres sur le site richesses en Somme à l'adresse suivante : https://www.richesses-en-somme.com/sculptures/jean-baptiste-veyren/

Fin de la vie de Vivarais

Nicolas Antoine CARON , son petit fils par sa mère figure seul à son inhumation

acte décès de Vivarais