Pas un trajet en train, bus ou métro sans PARTAGER, par smartphone interposé, la vie personnelle – et souvent insipide- de nos concitoyens. Qu’il est loin le temps des cabines téléphoniques ou la discrétion et l’intimité régnaient pour tous comme pour chacun. En fait le téléphone portable n’est, peut-être, qu’un signe extérieur de détresse. Comment faire autrement ? si l’on ne s’en sert que chez soi, à quoi bon posséder un portable ? Un peu plus d’un demi million de smartphones sont volés chaque année et, comme l’a finement analysé Laurent Ruquier, juridiquement compassionnel , on peut en conclure que : « les agresseurs sont généralement sans mobiles ».