Témoignage:
"La première fois que je me suis rendue à la chapelle miraculeuse, c'était il y a plus de 10 ans, en pèlerinage. Le car nous arrêta au pied de la chapelle, où la foule s'y pressait. Marie-Louise, octogénaire, claudiquant à cause d'une hanche douloureuse, fut une des premieres à en descendre avec sa canne. En sortant à mon tour de l'arrière du car, mon regard la fixait de vitre en vitre, craignant dans cette foule, et si petite, qu'elle ne soit bousculée. Une fois parvenue dans la chapelle, je la cherchais parmi toutes les personnes déjà assises, et ne la trouvais point. Mon inquiétude augmenta, jusqu'à ce que je l'aperçoive en osant aller plus en avant, au premier rang...Comment avait-elle réussi en marchant si mal, à avoir cette place assise à ce tout premier rang ? "
Marie-Louise qui avait subi nombre d'humiliations dans sa vie modeste, savait à peine lire et écrire. Et à l'âge de la retraite elle mit toute son énergie refoulée, brimée, à se consacrer à la Vierge-Marie et à son fils Jésus Christ. Du haut de sa foi faisant fi de son ignorance elle diffusa le message des vierges pèlerines et de la Divine Miséricorde, achetant sur ses maigres deniers, des tableaux qu'elle passait de maison en maison. Elle fut l'objet de moqueries, de mesquineries de ceux qui se devaient de l'accompagner dans ce sacerdoce. Elle est allée jusqu'à organiser une journée de conférence et de prières où participèrent plus d'une centaine de personnes en invitant un prêtre polonais d'Osny. Elle avait alors 80 ans.
Oui Marie avait bien veillé sur elle ce jour-là à la chapelle !