MAGISTRAL !
C’est le mot qui me vient, juste là, en refermant les deux couvertures de ce texte de théâtre, lentement, comme une caresse qui s’éternise pour prolonger l’ivresse d’amours folles.
Cet enivrement me viendrait-il de ces souvenirs que le texte si bien écrit a fait rejaillir en moi, comme si, Élisa, c’était moi?
Je connaissais le passage de Sigfried, cet être de trop de « trop » et son cadeau du ciel de Bruxelles. J’ai connu un Sigfried.Plus je lisais et plus je me voyais assise sur la scène racontant l’histoire d’Élisa avec passion, mais aussi grand tourment. Vieillir…?
Le thème « vieillir » est omniprésent dans cette pièce, du moins, je trouve, peut-être parce que je vieillis aussi, surtout dans ma peau!
Je soulève ce thème simplement du fait que l’auteure explique, à la fin du texte, comment est née La Peau d’Élisa. Mais pas un mot sur vieillir. J’aurais voulu l’entendre à ce sujet, tant qu’à expliquer la naissance d’Élisa. Si Carole Fréchette n’avait rien dit, je ne poserais pas la question. C’est mon seul bémol sur cette œuvre.
J’espère que cette pièce sera présentée à nouveau. J’adorerais la revivre.
La Peau d’Élisa de Carole Fréchette est une pièce de théâtre créée le 27 mars 1998 au Théâtre d’Aujourd’hui à Montréal.
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