Les zones d’ombre du Bataclan 4

Publié le 13 décembre 2018 par Observatoiredumensonge

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Observatoire du MENSONGE

Par Daniel Desurvire

Que reste-t-il de la mémoire du carnage au Bataclan ?

CHAPITRE 4

Il ne fallait surtout pas affoler plus les Français en racontant vraiment ce qui arriva au Bataclan.
Une campagne médiatique d'intimidations, diffusant des messages comminatoires sulfureux, fut rondement menée par le Gouvernement socialiste contre la diffusion des images et des prétendues rumeurs susceptibles d'inquiéter la politique de l'immigration, dont les milliers de réfugiés syriens et irakiens que l'Union déversa sur le continent, sous le contrôle d'Angela Merkel et François Hollande. Ceux-là avaient réussi, nonobstant l'opposition et les craintes de l'opinion publique, à faire accepter ce flot d'immigrés sur le territoire de l'Union, sachant que nombre de ces terroristes s'y trouvent infiltrés par Daesh.
Afin que ce carnage ne nuisent pas davantage à cette politique manifestement pro-islamique avec ses intérêts pétro-gaziers et ses corrupteurs depuis les monarchies du Golfe, la police fut chargée, dès le 15 novembre 2015, de ne pas diffuser de témoignages directs avec les fonctionnaires sur les lieux de cette boucherie, de photos ou de films choquants autour de la scène du Bataclan ; autant d'indices pouvant suggérer de telles horreurs ou conduire le public à se retourner contre l'Islam.


À l'appui de cette politique de l'autruche, les autorités au pouvoir et leurs sycophantes se sont empressés d'accuser les sites alternatifs dits de réinformation (autrement dit les non-alignés à la sacro-sainte coterie sociale-démocrate), en agitant l'épouvantail de la droite populiste et suprématiste, ou en se faisant les défenseurs vertueux de la dignité des victimes et du respect de leur famille. Ceux-là n'ont pas accepté ce soutien puisqu'ils se sont constitués partie civile contre l'État. Les Inrockuptibles, pourtant classés bien davantage à gauche que le Gouvernement d'alors, dans un communiqué du 18 novembre 2015, affichèrent un compte-rendu sans ménagement quant aux communications irréalistes, cependant effrontément soutenues par les estafettes de l'État autour de cette tragédie.
Tandis que le quotidien Le Monde s'est empressé à défendre la position frileuse, voire les choix pusillanimes du Gouvernement, notamment en la personne de Christiane Taubira, alors garde des Sceaux, la sphère sociale-démocrate s'efforça, au nom du bien vivre ensemble, de ne pas accabler la communauté musulmane pourtant incubatrice de ces terroristes. Pour mieux enivrer un public de larmoiements à la faveur des fanatiques qui se sacrifient (les šahīd), jusqu'à en oublier d'où viennent et qui sont les agresseurs musulmans des victimes du Bataclan, - ces inconditionnels apologistes de l'Islam fondirent derechef en propos dithyrambiques envers cette communauté martyre du racisme présumé des Français après chaque attentat musulman islamiste, jusqu'à se retrancher derrière la mort du petit réfugiés Aylan retrouvé noyé sur le littoral européen de la mer Méditerranée ; un jeune martyr musulman censé gommer les 130 morts des attentats du 13 novembre 2015 !

4°) Ci-après conté ; non un feuilleton à l'eau de rose, mais un lugubre récit imbibé au vitriol rose-socialiste !
Passé la première vague d'émotion nationale et d'indignation, les médias au garde-à-vous sous l'enseigne rose des socialistes se sont peu à peu tuent, et les présomptions de tortures s'effacèrent de la mémoire collective. De sorte que les " témoignages glaçants des rescapés du Bataclan ", selon l'expression reprise par Le Monde, perdirent de leur effet sur le public désinformé qui passa fatalement à d'autres sujets d'actualité. Ce fut ainsi que le témoignage d'une prénommée Alice (qui réclama l'anonymat pour sa sécurité), alors cachée pendant près de trois heures dans les toilettes de la salle des concerts, passa à la trappe. Or, cette dernière raconta dans le quotidien du soir : " À un moment, ils (les terroristes) se sont intéressés à notre porte. Ils disaient "Sortez, c'est le Raid" " !
De l'autre côté de la cloison verrouillée où se terraient une quarantaine de personnes sur une petite surface, alors que les chargeurs des kalachnikovs étaient vides, les massacres n'avaient pas cessé. " On entendait hurler, puis plus rien " expliquait Alice. Ses compagnons d'infortune étaient persuadés que les assaillants achevaient les blessés à la main. " Peut-être à l'arme blanche " suggéraient-ils. " C'était des francophones, des gamins qui riaient d'un rire d'adolescent en demandant à un mec de baisser son pantalon " précisa-t-elle.
Comment de hauts fonctionnaires peuvent-ils ignorer que des terroristes décervelés se réclamant de Daesh n'adoptent pas, par mimétisme, leurs mêmes pratiques barbares de leurs mentors, par la décapitation et l'émasculation dont ils se sont rendus coutumiers ? Comment des élus osent-ils répudier la République, violer le serment de la servir, de voler au peuple la vérité, cela en les trahissant de façon sordide, par le mensonge, la dissimulation et l'imposture ? Même question autour de l'attitude des fonctionnaires de police et des militaires présents sur les lieux ce jour maudit, où les uns tuent sauvagement et d'autres imperturbables laissent faire en attendant les ordres.
Autour de ce carnage terroriste, c'est précisément cette question-là qui se pose, à savoir pourquoi huit soldats de l'opération sentinelle (1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse) alors sur les lieux du drame et lourdement armés de fusils d'assaut Famas, ne sont pas intervenus pour prêter main forte aux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) du Val de Marne. Ces forces de l'ordre, sous équipés devant l'artillerie lourde des terroristes, demandèrent de l'aide à leurs collègues militaires. Mais ceux-là refusèrent leur assistance, voire même de prêter leurs armes de guerre à l'appui d'un règlement qui leur interdisait d'intervenir sans un ordre hiérarchique.
Autrement dit, la vie de dizaines de civils ne fait pas le poids devant un règlement militaire ou une hiérarchie de fonctionnaires placés sous la suggestion de l'État ! À l'appui de cette posture de non-engagement, la Préfecture de police de Paris a répondu au Commissaire, selon le rapport instruit par la Commission ad hoc, " Négatif, vous n'engagez pas les militaires, on n'est pas en zone de guerre ". Bien que le commissaire de la BAC et son chauffeur aient réussi à neutraliser l'un des forcenés musulmans en faction, ils durent eux-mêmes se réfugier devant la volée en rafales à la kalachnikov des forcenés.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

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