Avec ce gouvernement c'est le retour aux vieilles pratiques que Macron avait tant décriées.
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"Tout ira en empirant tant que le peuple ne fera pas entendre sa propre voix.
Par Michel Baude
Griveaux commence à nous chauffer les oreilles, avec son "Le ras-le-bol de ces 40 années où on n'a pas fait les choses !".
Car, ce que fait dans la précipitation le gouvernement auquel il appartient va de pair avec ce qu'ont fait dans la lenteur les gouvernements précédents qu'il critique.
Griveaux, l'hôpital qui se moque de l'infirmerie, la poêle qui se moque du poêlon, cette manie proprement tyrannique très à la mode surtout depuis 18 mois qu'ont les politiques issus des partis de gouvernement de faire retomber leurs erreurs, leurs fautes sur leurs prédécesseurs qu'ils n'ont surpassés en rien.
Sauf en pire ou qu'en apparence.
Que se passe-t-il qui montre qu'il en est bien ainsi quand depuis près de 50 ans ils n'ont fait que " ne pas faire les choses " ce dont accuse Griveaux ses prédécesseurs et ce qu'il appelle agir, soit ce que fait le pouvoir en place sans tenir compte le moins du monde de la situation des français qu'il aggrave de jour en jour.
Il n'y a pas de différence.
Il n'y en a pas parce que si c'était sur le registre de l'inaction que les gouvernements antérieurs étaient critiquables, ça procédait des mêmes fautes qui étaient au grand jamais de ne pas tenir compte de la situation des français...
Et bien si on comprend ce que parler veut dire, tout ce qu'on doit à l'arrivée d'E Macron ne peut être vue que comme un durcissement des politiques antérieures.
Avant alors de nous demander comment faire pour que ça change, la question devant venir à l'esprit est quand, à partir de quoi tout deviendra enfin possible.
C'est tout simple: lorsque le peuple aura sa propre voix, et qu'il se donnera les moyens politiques de base pour la nourrir, la développer, l'organiser, la faire entendre...
S'il veut s'en donner la peine, regarder où il faut, tout cela est à portée de main, à sa portée comme il va s'en rendre compte en emboîtant le pas dans celui des " gilets jaunes "; mais à leur suite politiquement et ce dans l'harmonisation des idées et des connaissances de tous les citoyens...
Michel Baude
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Les gilets jaunes: un mouvement issu de la colère de tout un peuple qu'on doit à 50 ans d'incurie du pouvoir
par Michel BAUDE
Pendant près de 50 ans, le pouvoir, à l'appui de l'autorité d'une technocraties débridée qui a voulu tout contrôler, n'a eu de cesse pendant ces cinquantaine dernières années d'écarter par trop le pays de la Constitution dans "la perspective tracée par le général de Gaulle" .
Les lieutenants de cette entreprise de remises en cause douteuses de la Ve République ou de bricolages politiques sortis d'une méthodologie proche du caporalisme ou autre du genre et à visée notamment européistes pour la contourner, n'ont jamais accepté cette réforme de la Constitution engagée par le général de Gaulle en 1962 permettant l'élection du Président de la République au suffrage universel.
Ce fut pourtant une prévoyance qu'il voulut avoir pour que le peuple en cas de grands périls que feraient courir par une tendance que pourraient avoir ceux qui nous dirigent à abuser de leurs prérogatives par exagération des principes républicains, démocratiques définis dans la Constitution.
Globalement, ceux qui nous dirigent depuis si longtemps ne veulent plus de la Constitution (qu'on dit abusivement depuis peu avoir été taillée sur mesure pour le général de Gaulle mais que lui avait voulu pour les français.
Et les membres du gouvernement actuel, prétendument déterminé à faire ce que les membres des gouvernements précédents n'ont pas eu le courage de faire, ne font pas autrement si ce n'est que par un effet trompeur du fonctionnement en zigzag qui consiste dans ce que les gouvernements en place font depuis 50 ans: vouloir faire croire toujours qu'il fait ce que les autres avant lui n'a jamais eu le courage de faire.
Mais nous sommes toujours sur le même registre de langue propre aux abstractions arbitraires du pouvoir.
(Voir prochainement le 2ème épisode d'une longue série d'articles qui suivront sur ce sujet difficile des gilets jaunes, de la colère de tout un peuple qu'on doit à 50 ans d'incurie du pouvoir et en quoi selon moi une révision du financement des partis serait appropriée comme pouvant être une des conditions importantes pour contribuer au succès d'une renaissance de la vie politique devenue par tout le monde ou presque une nécessité primordiale mais à laquelle rien d'aucun bord ne semble encore en mesure d'apporter de réponse qu'embryonnaire ou hasardeuse).
Michel Baude
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