HOHENBURG
E HOHENBURG I l n'y a personne dans la maison. Automne dans les chambres. Georg Trakl, s ist niemand im Haus. Herbst in Zimmern;
Mondeshelle Sonate
Und das Erwachen am Saum des dämmernden Walds.
Immer denkst du das weiße Antlitz des Menschen
Ferne dem Getümmel der Zeit;
Über ein Träumendes neigt sich gerne grünes Gezweig,
Kreuz und Abend;
Umfängt den Tönenden mit purpurnen Armen sein Stern,
Der zu unbewohnten Fenstern hinaufsteigt.
Also zittert im Dunkel der Fremdling,
Da er leise die Lider über ein Menschliches aufhebt,
Das ferne ist; die Silberstimme des Windes im Hausflur.
Sonate en clair de lune.
Et l'éveil à l'orée de la forêt crépusculaire.
Toujours tu vois le visage blanc de l'homme
Loin des tumultes du temps ;
Sur ce qui rêve s'incline volontiers la ramure verte. Vingt poèmes traduits et présentés par Guillevic, éditions Obsidiane, 2016, pp. 40-41.
Croix et soir ;
Celui qui résonne est pris par les bras pourpres de son étoile
Qui monte vers des fenêtres inhabitées.
Ainsi tremble l'étranger dans la pénombre
Quand doucement il lève ses paupières sur de l'humain
Au loin ; voix argentine du vent dans le vestibule.