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Les zones d’ombre du Bataclan 5

Publié le 20 décembre 2018 par Observatoiredumensonge

Il ne fallait surtout pas affoler plus les Français en racontant vraiment ce qui arriva au Bataclan : les atermoiements des autorités françaises...

Les zones d’ombre du Bataclan 5

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Observatoire du MENSONGE

Par Daniel Desurvire

Que reste-t-il de la mémoire du carnage au Bataclan ?

CHAPITRE 5

Il ne fallait surtout pas affoler plus les Français en racontant vraiment ce qui arriva au Bataclan : les atermoiements des autorités françaises...
Lors des auditions à huit cols, le général Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, a confirmé cette attitude glaciale de la préfecture de la Capitale ; " Il est impensable de mettre des soldats en danger dans l'espoir hypothétique de sauver d'autres personnes " (Source : Libération, AFP, 8 juin 2018). Sauf que, deux autres attentats furent perpétrés le même jour, causant en tout 40 morts et 42 blessés graves. À Paris, dans les 10e et 11e arrondissements, 3 islamistes mitraillèrent des terrasses de cafés, le tout ressemblant étrangement à un acte de guerre organisé.
À Saint-Denis, si les trois bombes humaines avaient réussi à pénétrer dans le stade de France, cet attentat aurait été le plus meurtrier des trois. Quant au théâtre Bataclan, la moitié des terroristes réussirent à prendre la fuite, sur les 4 décomptés, sachant que jamais l'enquête détermina avec certitude le nombre réel des assaillants ; ceux-là ayant amplement eu le temps de s'enfuir devant les atermoiements des autorités françaises. Le jour de ces évènements tragiques, qui fut une journée de guerre n'en déplaise à l'élite dominante, l'état d'urgence fut décrété en France ; un signal fort qui prélude une guerre civile, une menace majeure selon le Premier ministre Emmanuel Vals, un choc de civilisations emmené par des fondamentalistes au nom de Daesh et des nébuleuses du culte musulman, se réclamant du Coran et de l'inerrance islamique (Voir le livre évocateur qui implique la croisade de l'Islam de Samuel Huntington : " Le choc des civilisations et la refonte de l'ordre mondial ", essai d'analyse politique aux éditions Simon & Schuster paru en 1996).

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Ce fut à partir de 9h 30 que débutèrent les premiers tirs à l'arme lourde au Bataclan par les terroristes musulmans. Il aura fallu attendre deux longues heures avant que n'interviennent les colonnes d'assaut constituées de la BRI et du RAID, puis les premiers secours aux victimes rescapées. Ce délai intolérable aurait pu être réduit à quelques minutes si l'headquaters de l'Intérieur et l'état-major de l'Armée avaient donné l'ordre de faire cesser par les armes cette infernale mise à mort de 90 civils par des fanatiques musulmans en proie à une vindicte raciale contre la civilisation judéo-chrétienne.
Faut-il écarter l'évidence, quant à réaliser l'indifférence austère de fonctionnaires et de militaire béatement aux ordres, que cette non-intervention de première heure n'a pu être commandée que depuis le bureau d'un haut responsable de l'exécutif ? Faut-il rappeler qui est au sommet de la hiérarchie de l'État*, qui est diligemment instruit d'un attentat en France même en visite officielle à l'étranger ou en vacances. Curieuse coïncidence, à cette date et quasiment au même moment de la journée, François Hollande était précisément au Stade de France où l'un des noyaux d'attentats coordonnés échoua ? En outre, rappelons que le chef de l'État est aussi le chef des armées*.
Le procureur de la République devra répondre en juillet 2018, face à une seconde tentative en pénal, à savoir qui, le 13 novembre 2015 aurait donné l'ordre aux militaires de ne pas donner l'assaut contre les terroristes, alors qu'ils se trouvaient assurément en position de combat. Déjà, la Commission d'enquête parlementaire présidée par Georges Fenech, député LR et ancien magistrat, se heurta à une fin de non-recevoir du porte-parole du gouverneur militaire, celui-ci arguant ne pas avoir à fournir de renseignement ; " non comment " !
Maître Gérard Chemla, avocat pénaliste à Reims, avait également demandé une ouverture d'enquête au nom d'un collège de victimes en 2016. Le juge d'instruction, pétitionné par cette demande d'acte, eut une réponse incompréhensible en rétorquant qu'il n'était pas saisi de ces questions pourtant directement en rapport avec cette affaire. Un recours intenté en appel diligenté par ces mêmes défenseurs ne donna pas davantage de résultat. Plus de deux ans après ce drame, dix-sept victimes rescapées et familles de jeunes défunts se constituèrent en collectif pour tenter de rompre avec ce consentement tacite notoirement ourdie au plus haut sommet politique. Ce collectif de plaignants est assisté par des avocats pénalistes, notamment par le cabinet Sannier et Associés. Les charges portent contre " X " au motif de non-assistance à des personnes en danger de mort imminente. Parallèlement, une action en responsabilité de l'État est ouverte devant un tribunal administratif.
Que nenni, aller vérifier des informations et pousser l'enquête jusqu'à son terme fut jusqu'ici jugé périlleux depuis les gardiens des hautes sphères du pouvoir régalien. Il fallut taire les commentateurs, vraisemblablement par le chantage du retrait de subventions et d'exonérations d'État ou des attributions des faisceaux hertziens ; une presse radio-télévisuelle ou écrite ainsi muselée. Voilà bien depuis Bercy, grand exécuteur des violences économiques, un berlusconisme qui ne se nomme pas ! Twitter et Facebook, entreprises de droit privé mais placées sous le joug d'injonctions comminatoires de Matignon, cédèrent l'un après l'autre en bloquant les tweets et amis polémiques, car révélateurs d'une réalité insoutenable.
Tous ces morts sont indubitablement la conséquence directe et indirecte de cette lie politique.
à suivre

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.

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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE

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