La Nouvelle-Zélande est un pays volcanique, vous l’aurez compris. Il y a de l’eau chaude à fleur de terre, et il est parfois très agréable de s’y baigner. Une eau limpide, à 40 ° dans une forêt paradisiaque, un peu fraîche juste pour apprécier le contraste : le rêve.
Mais la terre n’est pas toujours aussi hospitalière. En témoigne le parc de Wai-o-Tapu et ses lacs incandescents. L’eau qui jaillit est bouillante, c’est-à-dire au minimum à 100 °. Je dis « minimum » car la présence des métaux qui y sont dissous augmente la température de l’ébullition. Des fumeroles, parfois très soufrées et irritantes, s’en dégagent.
Les pierres aussi sont chaude. Au détour d’un chemin, alors que je me trouvais face à un monticule bizarre, j’ai voulu savoir si c’était friable comme de la lave et j’y ai posé un doigt léger. Mal m’en a pris, c’était brûlant. Cela dit, c’est un piètre inconvénient que de ne rien pouvoir saisir, la beauté du paysage est tellement subjuguante que l’on se promène comme dans un musée. Les nappes d’eau se colorent grâce aux métaux : rouge, bleuté, vert. C’est une merveille, très habilement mise en scène pour les promeneurs, et les souvenir que l’on emporte sont impérissables.
En témoigne ce « bain du diable » vert fluo, clou de la visite. Les couleurs sont authentiques, sans filtre.