De à , le système de conscription sous le Premier Empire appellera sous l'Empire environ 2 200 000 hommes. Relativement bien acceptée dans les premiers temps, elle deviendra de plus en plus pesante et de moins en moins bien ressentie.
À la veille de la Révolution Française les armées royales sont recrutées par quatre moyens traditionnels:
- un recrutement des troupes réglées par enrôlements volontaires et racolage ;
- un recrutement fort impopulaire des troupes provinciales -appelées milices- et qui préfigure déjà la conscription dans ses principes d'application ;
- l'utilisation de régiments étrangers, allemands, italiens, suédois, suisses, etc.... ;
- enfin, la Maison du Roi dans laquelle servaient toute la noblesse et les régiments d'élite.
Les réformes de Choiseul (1761-1771) et celles de Saint-Germain (1775-1777) n'avaient pas apporté les modifications souhaitées par le grand visionnaire militaire qu'était le maréchal de Saxe et qui entrevoyait déjà le principe de la conscription.
La Révolution de 1789 va supprimer bien entendu la Maison du Roi, le système du tirage au sort qui servait de base au recrutement de la milice, licencier les régiments étrangers et ne conserver que les troupes réglées.
À partir de, la entre dans une période de guerre qui ne prendra fin qu'en (abdication de) , à l'exception de quelques brèves périodes de paix.
L'armée est donc à reconstruire, aussi bien dans ses structures d'encadrement qu'au niveau de son recrutement de base.
Au fil du temps ces soldats ont été un peu oubliés,
dans le comme les autres communes de, a fourni des soldats, voici quelques soldats :
Commune de résidence: Corbie
Fusilier au : 14° de ligne
Période: 27/05/1812-??
Marié avec Marie Marthe Catherine LECLERCQ , au moins deux enfants issus du mariage
Profession : Marchand épicier et charcutier, homme de confiance
JUMEL Nicolas FrançoisMatricule : 9769
Fils de Louis Pierre JUMEL et de Marie Catherine Thérèse LEPERE
Né à Corbie le 12 novembre 1792
Cote / Source : GR 21 YC 414
Habite la Neuville en 1812
Conscrit de l'an 1812
Fusilier au 48e régiment d'infanterie de ligne,
arrivé au corps le 6 mars 1812
Métier Saieteur
Numéro de page : 36
Lien vers le documentFils de Antoine, Mathieu LAIGNEL Cultivateur à Étampes, et de Marie, Françoise, Pélagie PECHIN
soldat au 48° de ligne
A reçu la Médaille de Sainte Hélène
Tisseur, fabricant de coton, cultivateur
Marié le à avec Clotilde PECHIN dont au moins 10 enfants issus du mariage
Veuf il se remarie le 18 octobre 1853 à Corbie avec Agnès -Aurée LECLERCQ contrât de mariage chez Maître ROBERT à notaire à Corbie
Décédé le 16 août 1873 à Corbie, en sa demeure à La Neuville , à l'âge de 78 ans
Matricule : 1811
Né à Corbie
Cote / Source : SHD/GR 21 YC 141
Fusilier au 15e régiment d'infanterie de ligne,
Arrivé au corps le 4 juin 1815 venant du 5° chevaux légion?
déserté le 15 juin 1815
Né à Corbie en 1786
Commune de résidence: Hôtel des Invalides Paris
Arrondissement: Paris 7e ( Seine 75)
A reçu la Médaille de Sainte Hélène
Un Laurent Pierre François trouvé dans les archives des admissions de l'hôtel des invalides : né le 8 février 1786 à Ville sous Corbie [80212] Somme, fils de Pierre et de Louise DroulinCaporal
décédé le 15 décembre 1862 à l' Hôtel des Invalides.
Inhumé à Saint Louis des Invalides le 17 décembre 1862.
Fils de Louis Honoré LEBRUN et Marie Colette Rosela CARBONNET
Grade: soldat au 149° régiment de ligne
période: 28/04/1812-1813
A reçu la Médaille de Sainte Hélène
Métier : Praticien
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