C'est une dialectique corrosive pour mieux diaboliser les Français qui osent s'exprimer hors des rails du politburo de l'Élysée via l'Hôtel de Beauvau ! Chapitre 5
Par Daniel Desurvire
Qui, de l'État ou le peuple, manipule le plus l'information ?
Cette étude se décline ainsi :
1°) Une loi inique contre les fake news qui cuirasse les élus, mais un outil inquisitorial contre la Nation
2°) L'art de prohiber les fausses informations s'insinue par le maniement des consciences
3°) Quand des enfants réfugiés participent aux vraies fausses nouvelles pour entortiller les quotas d'immigrés
4°) Le mensonge d'État, c'est autant occulter l'information que de refuser les réalités
Chapitre 5
1°) Une loi inique contre les fake news qui cuirasse les élus, mais un outil inquisitorial contre la Nation
Dans l'exposé des motifs, il est même évoqué le risque de liens capitalistiques ou de rémunération des services d'influence mis en ligne ; une dialectique corrosive pour mieux diaboliser les Français qui osent s'exprimer hors des rails du politburo de l'Élysée via l'Hôtel de Beauvau ! Sauf que ce terrorisme-là, dont le contenu offre souvent une expression plutôt parodique ou satirique qui ne tue pas sauf l'honneur, pourra faire l'objet d'un effacement d'un site, dès lors que son style et ses idées n'entrent pas dans le calibrage de la presse conventionnelle agréée par l'oligarchie du 55 rue du Faubourg Saint-Honoré. Il s'agira, pour l'internaute de se plier au contrôle drastique de la plateforme d'expression citoyenne mise en place pour faire barrage à la divulgation d'informations gênantes pour les pouvoirs publics ; une censure à grande échelle selon l'analyse de Citizaction.
Cette obsession du chef d'État à museler l'information, un paradigme complotiste hérité de son prédécesseur, n'a pas sa place en démocratie. Or, ce dispositif fait déjà doublon avec l'article 14 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 s'agissant de la presse étrangère ; un pilier des libertés constitutionnelles que le président Macron voudrait réformer pour mieux se l'approprier ; en tout état de cause pour le confisquer aux autres ! Quant à l'excuse pathétique des fausses nouvelles, cette excommunication déguisée verrouille un pan fondamental des libertés souveraines, ainsi le droit d'accès à l'information, puisqu'il s'adresse à la presse française déjà sous contrôle. Certes, l'exécutif n'avait alors que peu de moyens pour agir contre les sphères d'influence des États étrangers, en particulier avec ses alliés politiques et/ou économiques. Ce pourquoi un devoir de coopération fut institué à l'intention des opérateurs du média (dont les Gafam), qui implique une inclination à la délation d'un nouveau genre, sorte d'automutilation des libertés par la presse elle-même : notice and take down (Remarquer et décrocher) !
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Non, il ne s'agit pas de lanceurs d'alerte, mais d'un vrai coup de filet inquisitorial aux mailles serrées qui ne laissera pas même filtrer un débat contradictoire, voire une projection télévisuelle ou électronique susceptible de compromettre les objectifs du censeur institutionnel. Voilà bien un risque que le chef d'État n'accepterait pas de courir, comme de laisser profiler son honorabilité dès lors qu'elle serait entachée de complicité de corruption avec les pétromonarchies du Golfe, à dessein d'effacer les Français de sol au profit d'un Islam sunnite feudataire, via l'injection en masse de réfugiés. Selon la formule exposée dans la présentation de cette loi, ce dispositif a pour dessein d'autoriser au CSA le prompt retrait des contenus en ligne ; un black-out numérique afin d'éviter leur propagation ou leur réapparition. Quid du temps nécessaire aux sages pour juger en quelques minutes de la véracité ou de la pertinence d'une information ? Pourquoi les énarques méprisent-ils avec autant d'aplomb le peuple pour lui confisquer son libre-arbitre ; autrement dit lui ôter le droit de fouiller, d'infirmer ou d'authentifier lui-même les informations qu'il va puiser pour se forger son opinion ?
Le déréférencement d'un site réputé diffuser des fake news, de même que l'interdiction d'accès à certaines adresses électroniques des services de communication au public en ligne, pourront également s'ordonner par un juge des référés devant un tribunal de grande instance dans les 48 heures suivant leur dépôt au greffe. Recevable ou non, justifiés ou illégitimes, ces dossiers relevant d'une prétendue sécurité nationale seront traités comme des affaires prioritaires, car politiquement sensibles. Côté pénal, les infractions présumées seront punies de peines aggravées jusqu'à un an d'emprisonnement et une amende de 75 000 euros. Autant dire que la justice civile devient plus redoutable contre les intellectuels pamphlétaires et les mousquetaires caricaturistes, qu'avec la délinquance des jeunes encapuchonnée en zones péri-urbaines tendues des ZUP, QPV et REP ; laquelle est protégée par la clémence réservée aux individus issus de l'immigration.
Il est plausible qu'à l'aube des élections européennes de mai 2018, une crainte se fait jour devant la montée en puissance des citoyens cocardiers et autres folliculaires hardis, d'où un renversement vraisemblable de la coalition déjà déboulonnée des socio-démocrates et des conservateurs de Bruxelles à Strasbourg. De sorte que cette loi scélérate n'est pas étrangère à ces viols successifs des libertés chèrement acquises sous la Révolution. C'est ainsi que nous entrons dans une ère poststalinienne de sinistre mémoire, où les journalistes, les philosophes et les essayistes imprudents devront désormais composer leurs travaux épistolaires avec la peur au ventre ; là même où le terrorisme islamique, au nom de la sécurité nationale qui sert d'excuse à cette mobilisation liberticide de l'exécutif, aura par cet effet rebond porté l'estocade.
À suivre
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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