Vivre, s’incliner devant le moindre brin d’herbe jusqu’à le devenir et laisser s’effacer toute idée de séparation.
Le regard se voile
quand le cœur s’illumine
-un chant d’oiseau
Qui a pris le relais dans ce retirement où flottent des idées ? Elles passent, libres, sans importance. Cohorte insignifiante sur qui rien ne s’agrège.
Un cœur qui bat
un souffle qui va et vient
-les couleurs du vent
L’avant, l’instant, se confondent. Tout ce qui fut est là, palpitant au cœur d’un soi affranchi des frontières.
Le temps effacé
je vis mon éternité
-quelques gouttes de pluie
tout est là qui me parle
dans l’absence de tout.
Adamante Donsimoni (sacem)