Finitude, janvier 2019,lien 352 pages, 22 euros
lu pour l'opération Masse Critique de Babelio lien (on choisit un livre dans une liste de nouveautés, on reçoit le livre, on donne son avis sur le livre, on le partage)
Je me souviens que mon pied d'appel était le droit, ce qui me singularisait un peu mais ne me consolait ni de mon inaptitude crasse au saut en hauteur, ni de mon exécration des séances de plein air.
C'est dire si j'ai pris des risques en choisissant un premier roman de trois cent cinquante pages sur la technique du saut dorsal ! Masochisme expiatoire...?
Finalement non, car bien — et même mieux — m'en a pris.
L'appel n'a heureusement rien du compte rendu hagiographique des exploits d'un grand sportif.
Pourtant c'est en partie la vraie fausse biographie d'un médaillé olympique, dont Fanny Wallendorf révèle elle-même la clé dans une note d'introduction :
“ L'Appel est un roman, il trace l'itinéraire d'un adolescent jusqu'à un point culminant de son existence. Surnommé "l'Hurluberlu", parce que gaiement obsédé par le désir de suivre sa propre voie, Richard est un personnage fictif. Je n'ai gardé, de la vie de [Dick] Fosbury, que les faits sportifs et quelques détails qui servent la vérité du livre et de mon personnage. ”