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Otto censure : Déplaire à « qui vous savez... »

Publié le 27 février 2019 par Georgezeter
Otto censure : Déplaire à « qui vous savez... »

Dans un pays où chaque média appartient à un milliardaire et où tous les instituts de sondages sont détenus par...Je vous le donnes en mille, être au courant des choses de la cité, vaut, d'être à la droite de dieu, et pour cette fois là, il existe vraiment, dieu ! Il ne faut surtout pas déplaire à " qui vous savez... ", il faut même précéder tous ses souhaits et sur les sites, ne jamais le citer... Alors ?

Pas de comité de lecture noircissant les lignes censurées, mais tout simplement des non-parutions et pour les pros, plus de revenu. La mise à l'indexe n'est pas le fait de consensuelles décisions, mais tout simplement, par des silences glacés, des reniements, mises au placard-tiroirs ; Des harcèlements, tout en douceur ; Mais au final ? Le grand conciliator Otto censure tranche !

Otto censure ? Un p'tit homme rondouillard, jovial dirais-je, qui d'une claque amicale sur la joue et son sourire narquois te renvoie dans les cordes, d'où, tu n'aurais jamais dû sortir. C'est un ring en trompe l'œil, que seul les affidés peuvent antre-apercevoir ; Les zautres ? N'ont que des mirages de rien qui passent, trépassent, mais au coup de cymbale, mieux vaut se coucher, car le match est truqué. Dans ce championnat du monde de box-office, le seul gagnant est celui qui rapidement baisse son short, ou bien s'il a des velléités, car faut bien garder un peu de sa fierté, il le descend jusqu'aux chevilles... Otto censure ne se préoccupe pas de ces considérations plus basses que terre ; il ne veut voir que des couches-toi là sans-culotte, qui ont baissé leur froc. C'est un peu de leur âme qui s'en va... Quant au courage ? Ouais, cou et rage ; Ils en ont plein le dos !

Le gros censure qui tache, se boit à larges lampées, à la lie ; C'est un vain d'assemblage, vendangé en des couloirs menteurs, des rédactions désertées d'entre les lignes sur des écrans poisseux. Ne pas dire, surtout ! Car ça n'existe pas puisqu'on en parle pas : nier, c'est se délier : dans le dénie tout est bon, comme un copier/collé qui jamais mentirait .

Nous vivons une époque épique, ou plus rien ne nous pique, juste un jus doucereux, qui glisse, sur la langue, à jamais éteinte. Nous nous taisons, faute de courage , et ainsi, censure Otto, te fera disparaitre de toutes les parutions, d'un seul click...

Celui qui ne comprend pas tes silences, n'arrivera jamais à entrevoir tes mots...


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