À Jenny et Philéas
À Léo et Diane
À Michelle et Jacques
Je suis aujourd’hui, ici.
Encore un peu de sang irlandais dans mes veines.
Très peu dans ma langue.
Pas du tout dans mes cheveux ou sur ma peau.
Je n’ai plus leur foi en Dieu ni de relents guerriers
Mais probablement un brin de leur entêtement, et de leur fierté du travail bien fait.
Un peu de nostalgie d’un âge qui n’est plus.
Comme ma mère, Mireille Deguire
J’ai été entre lac et rivières
J’ai été entre ville et village
Je suis maintenant entre terre et mer
Je suis de tête et de cœur
Je suis de ressemblances et de liberté
Je serai de mémoire et de traces.
Extrait du troisième tome, à paraître… ou non
Deux romans dans lesquels les personnes ont changé de nom, sont devenus des personnages qui racontent leurs tribulations et leurs amours. Ils sont encore disponibles sur les sites de librairies, dans les bibliothèques et en numérique.
Le troisième… les éditeurs préfèrent les primoromanciers, les universitaires en création littéraire. Il faut des contacts que je n’ai plus. Il faut rejoindre un lectorat jeune. Il faut des mots franglais qui ne sont pas et ne seront jamais les miens.
À défaut de prédire l’avenir, de savoir où mon bateau accostera, j’offre un peu de mon passé : deux livres publiés en 2011 et en 2015, qui relatent des vies de 1847 à 1963 et qui peuvent très bien être lus pendant encore bien des années.
Bonne Saint-Patrick.