J'écrivais justement à un autre ami "néo-calendariste" qui se demandait bien pourquoi je parlais encore de carême dans un billet sur la Nativité du Précurseur :
Cette année, en effet, le jeûne des Apôtres a débuté pour tout le monde (je veux dire : les orthodoxes) le 23 juin (une semaine après la Pentecôte) et a duré six jours (une semêne) pour les joyeux "néo-calendaristes", mais il a duré 19 jours pour... nous !« Oui, oui, les neo-calendadaristes sont sûrement bien contents de
réduire presque à néant les carêmes...
Des rusés ! »
On me rétorquera que le carême peut aussi ne durer qu'une semaine (ou plutôt 8 jours minimum) quand la fête de Pâques est la plus tardive (le 8 mai du calendrier civil), le carême commençant alors le 4 juillet (cal. civil). Oui, mais dans ce cas-là nos amis néos restent sans jeûne des Apôtres et volent donc 5 jours au carême !
Des rusés, je vous dis !
Ironie mise à part, c'est important car le jeûne est une préparation à la fête, comme le jeûne est aussi une préparation à la communion.
C'est donc bien une grâce de participer à la vie de l'Église comme l'Église l'a réglementé par sa tradition.