L'Occident doit faire face aujourd'hui à un torrent de divagations en tout genre voulu par un islam conquérant et qui cherche à l'asservir.
L'imposture cérébrale et historiographique de l'Islam. Les mystifications concordistes.
Par Daniel Desurvire
Chapitre 1
Devant ces monuments de divagations partagés par des protagonistes musulmans, aux assertions aussi fantaisistes qu'invraisemblables comme l'antériorité de l'Islam sur toutes les autres civilisations, le professeur Muhammad Kalisch, théologien allemand, titulaire d'une chaire sur l'étude de l'Islam, exprime son désir de soumettre cette fausse religion aux mêmes examens critiques, intuitifs et scientifiques, que les autres " vraies confessions d'Abraham ". En l'occurrence, il devrait toujours subsister une libre discussion autour de l'Islam qui enferme de façon comminatoire ses valeurs dans l'inviolabilité de tabous, d'interdits et d'algarades, autant dire l'ouvrir sans complexer à une réflexion contradictoire, celle de l'intelligence.
Pour ce faire, ce professeur, déjà jugé apostat par le Conseil des Musulmans, et de facto craint pour sa vie, a néanmoins présenté le Prophète sous un jour fictionnel. Selon son raisonnement, ce démiurge n'aurait jamais existé sous un aspect humain, mais il aurait été établi comme l'enseigne d'une charge ; tel un titre ou un pouvoir, dans le but d'asseoir une religion alors dépourvue de support anthropomorphe, autant dire dans le besoin de s'appuyer sur un personnage charismatique comme Abraham, Moïse, David ou Jésus, divinisés après leur mort (évhémérisme).
De surcroît, cet universitaire suppose, selon toute vraisemblance, qu'un dieu n'écrit pas de livre, sauf à être humain lui-même. Manipulation de l'histoire, le Coran ne serait pas le socle d'une religion, mais une volonté politique qui aurait amassé et compilé quelques prétendues écritures sacrées dispersées ou volées à d'autres cultes, pour tisser ce futur canevas canonique, certes informe dans sa chronologie et mal cousu en regard d'un plagiat désordonné et de pillage de textes bibliques incompris. Les initiateurs de l'Islam auraient donc inversé le processus confessionnel habituel, en créant d'abord la religion à partir d'une divinité inventée pour l'occasion, pour ne pas être en reste.
Les fondateurs de cette nouvelle croyance se seraient inspirés de Moïse (Moussa) qu'ils auraient élevé au rang de prophète (un nabi chevrier). Selon les détracteurs de l'Islam et des exégètes de la Bible ancienne, ce prétendu messager de Dieu (le Prophète n'étant pas un démiurge selon l'Islam) n'aurait été qu'un tartuffe, un apologue dispensateur de prophéties orales mises en écriture par des pigistes malhabiles, le tout placé sous l'influence de protagonistes arabes par l'imprégnation mal explorée des cinq livres de la Bible. Ce scénario biblique a été contrefait avec la fiction d'un augure pharisaïque, un dénommé Muhammad qui se sera imposé avec force et rigueur militaire, à l'image de Godefroy de Bouillon ou d'Adhémar de Monteil, armés de pied en cap et une croix battant pavillon, portant une guerre totale contre l'hérétique de tout poil.
Il en ressort que la force des dictatures, théocratiques, monarchiques ou socialo-communistes, réside au premier chef dans le déshabillage mental des peuples, la déstructuration de la mémoire, l'altération de l'histoire et le gauchissement de vérités tronquées par des symboles ou des métaphores. Ces pratiques finissent par devenir plus vraies que la réalité sous l'empire de l'inhibition mentale des populations obtenue par des prêches itératives qui martèlent la peur divine, ou en lessivant le cerveau des gens. En vidant les populations de leurs élites savantes et de tout autre contre-pouvoir jugé subversif, on fait place au fanatisme, au vandalisme, à la razzia et au primitivisme.
C'est ainsi qu'œuvrèrent les Khmers rouges sous Pol Pot, les Kim en Corée du nord, l'ayatollah Rouhollah Khomeiny en Iran, le sheikh Hassan Yousef en Judée-Samarie, etc. Le même processus est lisible dans le Coran, en laissant croire que l'Islam serait un culte moderne cultivant les connaissances. Dans la Sunnah il s'écrit : d'aller chercher la science religieuse jusqu'en Chine, la recherche liturgique étant une obligation pour tout Musulman. Pourtant, ce dogme s'oppose à la science dès lors qu'elle n'est pas musulmane, sachant qu'il demeure statique dans ses écritures puisque Allah interdit d'en modifier un iota (Coran : II.100 et 169, V.52, XVI.104 et XXVI.195 à 200). Il est notoire que ce n'est pas cette prétendue religion qui brille par son évolution. Il réside pourtant une exception monothéiste : la Kabbale. Cette faction ésotérique du judaïsme offre une clé multiple au savoir subjectif, cela à l'aide de son diagramme ; l'outil heuristique (Sephiroth, l'Arbre de vie).
Au-delà de cette parenthèse, les mystifications utilisées par les scribes islamiques ne sont pas vraiment convaincantes, et ne sauraient persuader que des croyants fanatisés et aveuglés par leurs chimères prophétiques, donc peu enclins à une saine réflexion. Dans la lecture suggérée du Coran ou des hadîths, un mot crée une phrase, une médiocrité syntaxique se cache commodément derrière une parabole. Mais quand cela ne suffit pas, l'Islam détrousse le savoir des autres ; ainsi l'atome est l'emprunt du savoir hellénique, un chiffre devient un algorithme, et un aphorisme insinué se métamorphose en variable, une épigramme indienne sortie de son contexte se mue en postulat quantique, voire en équation astrophysique ! Que ne ferait-on pas pour trouver une quelque lueur d'intelligence à l'Islam ?
Les islamistes ne sauraient être tout à la fois descendus au tréfonds d'un conservatisme simpliste obscurément mystique, puis se sentir transportés par un nuage d'idéations, plus paraboliques que cognitives, extrapolées depuis l'imaginaire, cela depuis un verset dont le sens sibyllin est aussi peu évident que ne l'étaient les connaissances moyenâgeuses où le Coran fut écrit. L'épistémologie rationnelle de nos sciences les plus pointues ne saurait percer l'épiderme lourd et épais de l'ignorance d'un culte rétrograde, lequel postule encore pour le créationnisme, brille par l'intolérance donc vénère le crime, rejette le sentiment amoureux et prêche l'inégalité des genres. Mais le piège grossier du concordisme ne s'arrête pas là.
Quiconque voyage en quête de connaissance, Dieu le dirigera sur la route du paradis ". Puis toujours dans le Coran, il est écrit (II.256, XXVII.77 et XXXIV.3) : " Il (Allah) connaît ce qui est écrit devant eux (les Musulmans) et ce qui est écrit derrière eux, et les hommes n'embrassent de sa science que ce qu'il a voulu leur apprendre " ; " Il n'y a point de chose cachée dans les cieux et sur terre qui ne soit inscrite dans le livre de l'évidence (le Coran) " ; " Il n'y a rien qui ne soit inscrit dans le livre évident ". Puis encore, sourate XLIII.1 à 4 : " J'en jure par le livre évident. Nous l'avons envoyé en langue arabe, afin que vous le compreniez (entendu que seul l'arabe pourrait être compris par les croyants). Puis : " L'original est auprès de nous (Allah) ; il est sublime, sage. Nous priverons-nous de l'instruction, parce que vous êtes prévaricateurs " ? Les autres religions (les prévaricateurs ainsi désignés dans ce livre de culte) seraient mauvaises, donc hors-jeu.
Pour rappeler l'ordre d'apparition des idiomes locaux, rappelons que l'hébreu est une langue sémitique apparentée au phénicien, à l'araméen, puis à une bouture arabe bien avant l'ère musulmane, avec dans l'hébreu mishnique l'emprunt du grec, du latin et du persan. Quant au yiddish, cette langue vernaculaire judéo-allemande, est celle des ashkénazes remontant du Moyen-Âge. Cela dit, la translittération produite par les épigraphistes étrangers à l'Islam, hiéroglyphes ou idéogrammes, mettrait Champollion hors-jeu selon les exégètes musulmans. Traduire l'arabe ne serait pas compatible avec son interprétation, puisque la langue de Muhammad ne s'adresse qu'aux Mahométans !
Certes, ce type de discours ne pouvait pas convenir à tout le monde, même à une époque obscure et primitive. Mais les Musulmans devaient en découdre avec les autres civilisations plus évoluées et leur culte inassimilable, eu égard à leur logique simpliste de la dénégation et de rejet que la secte de Muhammad inopportunément leur apportait. Prétendre qu'il n'existe nul autre savoir et point d'autre dieu ailleurs que dans le Coran (XXVII.77 et XXXIV.3) c'est fatalement réduire la totalité des connaissances et des disciplines acquises dans le contenu d'un dé à coudre. Cette assertion devait suffire à l'appréhension mentale d'une vie de guerrier inculte, où le cimeterre faisait office de plume. Décomplexons cette quadrature entre le savoir éclectique et la dévotion à Allah qui sacrifie l'épistémè de la finitude au vacuum intellectuel ; un culte qui croit déjà tout savoir et ne rien apprendre des autres, qui préfère la mort à la vie ; ce qui le rend absurde pour prétendre avoir engendré le monde des vivants.
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Note 1 : courant 2013, le Consortium International pour le journalisme d'investigation, en lien avec de grands médias comme le Washington Post et The Gardian, produisit un dossier de 2,5 millions de documents accablant le système mafieux des paradis fiscaux offshore ; un réquisitoire plus fourni que celui de WikiLeaks fondé par Julian Assange en 2006. L'opacité financière des zones franches et des TAAF (Ce pavillon de complaisance, telle la Polynésie française), ne sont pas cités à charge. En 2012, la Fondation Réseau pour la justice fiscale chiffra à 25 500 Mrd d'€ les capitaux volatilisés dans les niches fiscales ; une somme colossale, plus que le PIB des États-Unis et du Japon réunis.
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