Elles sont étranges ces 130 pages... Un bloc plein de mots, on a accouché d'une brique.
On avait décidé qu'on ne sortirait pas tant que ce n'était pas fini. C'était long et les huis clos sont inquiétants à la fin. Entre quatre yeux. Pas de télévision, un ordinateur préhistorique, du papier, des boites de conserve (je croyais que c'était pour des clebards). Heureusement que nos horaires étaient peu conciliants, ça a du bon de se révéler insomniaque.
Je quitte ce drôle d'appart', cette ville que je ne connais pas. Et me remettre dans les souliers d'avant, ou presque. Retrouver mon boulot de serveuse pepso-dent, les visages familiers et leurs interrogations. Mais je ne suis pas franchement loquace, c'est plus facile de se dissimuler. "Oui un voyage, un amoureux, non je ne suis pas pâle, j'aime pas le soleil, mon portable était coupé, t'en fais pas,..." pourquoi pas? Et puis de toutes façons, il suffit d'embrayer sur une question, et le tour est joué, fin du pseudo-interrogatoire.
La phrase qui fait ZING: "Just because I don't care doesn't mean I don't understand" Homer Simpson