Pour mon retour, je laisse le clavier à Jihelpe pour un objet qui sent bon son Arsène Lupin !
Puisque l’on nous rebat les oreilles avec l’insécurité, que l’on nous propose des objets d’auto défense, comme les bombes lacrymogènes –très pratiques pour les agresseurs- j’ai pensé faire un léger retour en arrière…
Nous reporter au début du 20ème siècle.
Comment vivaient les habitants de Paris en ces temps bénis où l’on ne parlait pas toutes les cinq minutes d’insécurité ?
Quels objets étaient à la mode pour circuler dans notre capitale ?
Eh oui ! N’en déplaise aux représentant en portes blindées, en systèmes d’alarme, en bombe lacrymo ou en Tazer, en journaux télévisés alarmant, en émissions inquiétantes… et j’en oublie probablement…. Il est préférable de traverser Paris à pied maintenant que cent ans plus tôt.
Un des objets à la mode, et que l’on retrouve dans nombre de films et de romans de l’époque –sachant que pour les films, il s’agit bien sur des films se passant à cette époque…- est la canne épée.
Mon Grand Père, juste après la « der des ders » -dont il était revenu dans un état normal, c'est-à-dire complètement amoché- circulait dans Paris le soir du côté de Saint Denis pour rentré du travail
Il ne se déplaçait jamais sans sa canne épée, à cause de la fréquence des agressions.
Maintenant que le contexte est posé, voyons plutôt l’objet.
Cette canne a un pommeau très intéressant qui représente Leda et le cygne –c'est-à-dire Zeus-
Quand on la regarde, on ne distingue pas le mécanisme, puisque celui-ci, prévu pour des droitiers, est sous le pouce.
Une pression sur le pouce et la lame se dégage du corps de la canne.
La lame est particulière puisqu’elle est triangulaire. Ce qui la rend encore plus dangereuse.
J’ai volontairement mis un couteau classique à côté, pour que l’on se fasse une idée assez précise de sa taille.
Mon grand père ne s’en est jamais servi… du moins c’est ce que j’en sais puis qu’il est mort quelques année après – faut il voir un lien avec ses blessures ?-
J’ai récupéré trois objets lui ayant appartenu. Voici le premier.
Je complèterai la trilogie au gré des mes humeurs…