Magazine Journal intime

Détente

Publié le 13 juillet 2008 par Sebika

Etonnant parfois comme la vie est faite de drôles de coïncidences…
Samedi j’allais au cinéma (enfin !) voir la Valse avec Bashir. [Si tu hésitais pour aller le voir, je te confie que tu n’as pas trop à t’en faire et que tu ferais bien d’y aller, tant qu’il est encore à l’affiche. VOstfr ou pas – il faut parfois serrer les dents.]

Il se trouve qu’en plus d’être très bon, ce docu-fiction d’animation m’a fait un petit cadeau au sortir de la projection.
Quel est-il ? Et bien, le voici :

 

Tu crois que je ne te vois pas venir avec tes réflexions ?
Petite mise au point. Déjà, tu dois savoir que moi et la musique des années 1980, on ne fait qu’un (mais pas trop souvent sinon on ne savoure pas bien).
Ta réflexion tu te la gardes donc pour toi.
Moi, cette chanson, je l’aime beaucoup. Et encore plus depuis hier, va savoir.
(Oh et puis ça garde toujours une sorte de charme désuet de regarder ce genre de clips…)

Tu dois donc savoir que cette chanson porte le petit nom d’Enola Gay et qu’elle était, en son temps, interprétée par Orchestral Manoeuvres in the Dark (OMD pour les intimes).
Ce que tu ne sais peut-être pas, c’est la signification profonde de ce titre.
Enola Gay.
Pour toi ça ressemble à une sorte de Granola. Et gay de surcroît. Un granola gay… c’est très 80’s non ?
Comment ça je te prends pour un(e) con(ne) ! Mais je n’oserais pas !

Bon, donc, cette chanson intervient dans le film. A un moment bien particulier (que je ne te conterai pas, reste calme). Un peu comme un cheveu dans la soupe. Mais non sans importance.
Et puis d’ailleurs, j’ai adoré la BO de ce film. Dans son intégralité.

Enfin bref. Avec ton Granola gay là, tu n’y es pas du tout.
Enola gay, c’est le nom de l’avion qui a largué la première Bombe A sur Hiroshima. [Je te la fais en version courte mais si tu veux plus de détail, je t’en prie, clique sur le lien !]
Ari Folman n’est pas bête. (Je ne dis rien de plus !)

Détente

Cette chanson me hante depuis hier. Et « comme de par hasard », comme dirait l’autre, voici que je l’entendais ce soir sur mon autoradio alors que j’étais sur le chemin de la maison…
C’en était trop ! « C’est un signe ! » me suis-je dit !
Là où certains voient la Dame-Blanche (je heu… s’il-te-plaît Madamoiselle, c’est très bien comme c’était), moi j’entends Enola Gay (et je préfère que les choses en restent là, merci d’avance, c’est très bien ainsi).

C’est à peu près tout ce que j’avais à dire. [Et c’est mon dernier mot Jean-Pierre. A moins que… Attends…, oui, voilà ! :]

La Valse avec Bashir a été une très belle découverte. Je ne sais pas pourquoi j’ai mis tant de temps à m’y déplacer… Je sais simplement que c’est une très belle oeuvre. Sensible. Au graphisme fort.
Une lente immersion dans les souvenirs enfouis d’une mémoire fragmentaire.
Jusqu’a la délivrance, déchirante.
Tout en finesse, les images parlent d’elles-mêmes et submergent.
C’est en courant que je suis sortie de la salle, cherchant une lumière et un air qui semblaient manquer au fond de moi-même.
Mais toute expérience restant strictement propre à chacun, je ne peux rien vous promettre…

Je vous propose d’écouter ensemble une dernière chanson avant de nous quitter :

This Is Not A Love Song - Public Image Ltd. (PIL)

Sweet dreams.


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