Alors que cette consommation semble ralentir alors que les ventes de certaines boissons concurrençant le vin de table traditionnel augmentent, le haut de l'industrie s'intéresse de plus en plus à la mécanisation et à d'autres technologies jadis abandonnées, à présent que la disponibilité de la main-d'œuvre et le coût deviennent de plus en plus importants. experts lors du 23e symposium sur l'économie viticole, tenu mercredi à l'Institut culinaire des États-Unis à Copia à Napa.
La taille gigantesque des vendanges 2018 sur la côte nord et en Californie, ainsi que les goûts changeants des consommateurs américains et des autres boissons étaient manifestes dans les sentiments dégrisant des professionnels de l'industrie et des consommateurs présentés au début de l'événement.
Plus des trois quarts (76%) des professionnels de l'industrie, principalement originaires de la côte nord, ne prévoient pas de planter de nouveaux acres de vignes cette année.
"Il semble que nous aurons une année sabbatique", a déclaré Lise Asimont, directrice des opérations des Cakebread Cellars de Napa Valley, lors de la présentation des résultats de l'enquête.
Selon Jeff Nowicki, directeur de la stratégie de Bump Williams Consulting, les vendeurs de bière, les brasseurs et les distillateurs sont tous choqués par le buzz lié aux boissons sans alcool ou à faible teneur en alcool et aux catégories à croissance rapide telles que les boissons à base de cannabis.
"La consommation d'alcool par habitant aux États-Unis est en attente", a-t-il déclaré à l'audience du symposium.
Il a souligné des statistiques qui font réfléchir: près de la moitié des consommateurs de vin s'efforcent de réduire leur consommation d'alcool.
"C'est plus des deux tiers des jeunes de 21 à 23 ans dont nous savons que nous avons besoin dans notre arène", a-t-il déclaré à la réunion de professionnels de l'industrie. Les consommateurs "occasionnels", qui consomment du vin au moins une fois par mois, consomment également moins.
Parmi les consommateurs réguliers de boissons pour adultes, 46% souhaitent consommer moins de vin, 52% de bière et 48% de spiritueux, selon les données du groupe IRI Consumer Network pour 2018 citées.
Les dollars dépensés en vin par ménage ont augmenté de 1,4% et les dépenses par voyage de 2,0%, mais les voyages par acheteur ont diminué de 0,6% et le nombre de ménages achetant du vin a diminué de 0,2%, selon une étude du Wine Market Council citée par Nowicki.
Les ménages les plus âgés de 21 à 34 ans ont une consommation totale de vin en hausse de 12,6%, mais ils dépensent moins (en baisse de 0,4%), a-t-il noté.
"Si nous perdons totalement ce groupe et que nous le perdons totalement devant nous, nous continuerons à voir des baisses vraiment spectaculaires dans nos activités", a déclaré Nowicki.
Il a déclaré que l'industrie du vin devait accueillir des consommateurs respectueux du cannabis, les invitant même à connecter le vapotage à l'expérience de la salle de dégustation.
Alors que les ventes de spiritueux, de vin et de bière sont globalement stables depuis plusieurs années, selon les chiffres de BW166 cités par Nowicki, les boissons à base de cannabis telles que le vin sans alcool et la bière contenant du THC ou des composés médicinaux non halogénés (CBD) ont augmenté 61 % entre septembre 2017 et septembre 2018, selon le cabinet d'études de marché Headset, spécialiste de l'industrie du chanvre. Cela ne vient de rien il ya quelques années, lorsque les premiers États ont commencé à légaliser l'herbe et que la Californie l'a adopté à des fins récréatives au début de l'année dernière.
"L'industrie des boissons alcoolisées se détériore par mille coupes", a déclaré Nowicki. En plus du cannabis, les marques de boissons prêtes à boire, les bières mexicaines, les bières brutes, les boissons hypocaloriques ou glucidiques et le vin mousseux comptent parmi les boissons en compétition pour attirer l'attention du consommateur. "Ils vont continuer à venir dans notre espace."
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