L'économie de la bière artisanale – Artisan Brasseur

Le brassage artisanal, ou plus spécifiquement la bière artisanale brassée à la maison, a longtemps été associé aux nerds de la bière. Vous savez, les types de personnes qui passent un peu trop de temps à se coiffer et à briser les subtilités du houblon. Pendant très longtemps, ils figuraient au bas de la liste des invitations à un dîner. Jusqu'à ce que la brasserie artisanale soit devenue calme et qu'elle se soit transformée en un sous-ensemble de l'engouement pour la bière de plusieurs milliards de dollars. Ce qui précède est, bien sûr, les nerds de faux bière ont toujours été cool. Ce sont plutôt les goûts des consommateurs de bière américains qui ont changé, ce qui a provoqué une révolte de masse contre la tyrannie de la fadeur vendue par deux conglomérats de bière titaniques: AB InBev et SAB Miller.

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Les Américains aiment la bière et la consomment en quantités énormes. En 2012 sur 55,1 milliards de gallons de bière ont été vendus à travers les États-Unis, et 14,1012 milliards Les pintes ont été vendues en avril 2013 seulement. 12,61 milliards dont deux ont été brassées et embouteillées: Annheusuer Busch InBev et SAB Miller.

Cependant, cette capacité à consommer des quantités massives de bière ne correspond pas exactement à une appréciation de la bière. En fait, AB InBev se bat actuellement contre des accusations de dilution délibérée de ses produits. C'est une excellente nouvelle pour les petites brasseries artisanales. Les buveurs de bière sont de plus en plus déçus par la production en masse de bières. Les brasseries artisanales ont été témoins 32% croissance par an. Dans le même temps, alors que les deux poids lourds ont vu leur part de marché se réduire de 7%. Ceci est largement attribué à l'évolution des palais et à l'appréciation accrue de la bière américaine en général.

Bière artisanale 101

En 2012, la Brewers Association a signalé que 2 715 brasseries par rapport à seulement 50 en 1980. Ce n'est pas la première fois que cela se produit non plus. La brasserie américaine a connu son premier boom en 1880 et nous sommes peut-être en train de revenir à la normale grâce à une réglementation assouplie et à Internet.

Deux entreprises ont été retenues: la Boston Beer Company (connue sous le nom de Samuel Adams, Twisted Tea et Angry Orchard) et la Craft Brewing Alliance (Redhook Brewery, Widmer Brothers Brewing, Kona Brewing Company et Omission Beer). Aux côtés de Sierra Nevada et de Belgium Brewing, la Boston Beer Company et la Craft Brewing Alliance dominent le 10 milliards de dollars par an segment de la bière artisanale.

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Boston Beer Company, alias Samuel Adams, fait partie de l'explosion de la fabrication artisanale depuis près de 30 ans. Tout a commencé en 1984, lorsque son fondateur, Jim Koch, a littéralement déambulé dans Boston en vendant une version de la bière maison de sa famille aux propriétaires de bars locaux. Ce faisant, il s'est fait beaucoup d'amis et a bâti la société la plus rentable du secteur de la bière artisanale. La Boston Beer Company a été l'une des premières brasseries artisanales à avoir été ouverte au public dans les années 1990. Il a d'abord été proposé à la Bourse de New York à l'adresse 15 $ par action. Boston Beer Company (symbole: SAM) se négocie actuellement à plus de 165 $ par action (12/12/2013).

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En 2012, la brasserie basée à Boston a rassemblé plus de 580,2 millions de dollars en revenus et devrait apporter 664,4 millions de dollars en 2013. Cela se traduit approximativement par un revenu par baril de 213,9 $ selon les analystes de Deutsche Bank. Après que tout soit dit et fait, Boston Brewing devrait prendre un total de 59,5 millions de dollars de profits, au nom de la bière de haute qualité.

Samuel Adams n'est pas uniquement une question de profits. C'est la ferme volonté de brasser de bonnes bières et de veiller à ce que les autres brasseries aient accès aux mêmes ingrédients qu'à bon prix. La société brassicole, en collaboration avec Accion, propose un programme de microcrédits aux petites brasseries. Les prêts vont de 500 $ à 25 000 $ et incluent diverses formes de soutien aux entrepreneurs en herbe en herbe.

Le plus populaire d'entre eux est un programme de partage du houblon lancé en 2008. Ce programme a été efficace pour aider les brasseries en difficulté à acquérir plusieurs types de houblon populaires utilisés en Inde, Pale Ales (IPAs). Au cours du programme, Sam Adams a offert près de 200 000 $ de houblon répartis entre 10 000 livres de Simcoe, 10 000 livres de Citra et 10 000 livres d'Ahtanum houblonne à 6,50 $ la livre. Le houblon Simcoe, par exemple, peut se vendre autant que 15 $ à 20 $ par livre par le biais de certains grossistes en ligne.

Les programmes de Sam Adams soulignent les préoccupations bien réelles des brasseurs artisanaux au sujet de l'accès continu à des ingrédients de qualité. Nous nous sommes entretenus avec le directeur général de Brooklyn Brewery, Eric Ottaway, qui a également exprimé son inquiétude face à l'accès à des ingrédients comme le malt, l'orge et le houblon.

"La disponibilité et le coût des matières premières sont nos principales préoccupations pour l'avenir. Il y a dix ans, nous (Brooklyn Brewery) n'avions jamais pensé aux ingrédients. Nous venons de proposer une recette de bière et d'appeler le fournisseur pour le malt et le houblon requis. Ces jours sont révolus depuis longtemps. Si vous n'avez pas de contrat pour vos malts et vos sauts, il est probable que vous ne pourrez pas les obtenir. Cela rend le développement de nouvelles bières assez délicat - vous ne pouvez pas présumer que vous pourrez obtenir les ingrédients dont vous avez besoin. Souvent, vous ne pouvez pas. "

Ottaway a ajouté: "Le malt et le houblon, en particulier le premier, sont soumis à des forces mondiales qui n'ont rien à voir avec la bière artisanale, ni même avec l'industrie de la bière en général. L'orge est un produit mondial lié au blé, au maïs et au soja, qui sont tous soumis aux conditions climatiques, aux carburants de substitution et aux politiques gouvernementales. Ces quatre cultures sont très substituables en tant qu'aliment pour animaux, où la grande majorité de celles-ci vont, de sorte qu'elles ont tendance à monter et à tomber ensemble. Si la récolte de maïs est anéantie par la sécheresse aux États-Unis (comme l'année dernière), le prix de l'orge augmente. Si la vague de chaleur tue la récolte de blé en Russie, le prix de l'orge augmente. Si le gouvernement américain exige plus d'éthanol dans notre approvisionnement en gaz, le prix de l'orge augmentera. Les cinq dernières années, avec tout le temps erratique que nous avons eu dans le monde entier, ont été assez difficiles! "

Cela dit, la disponibilité et le coût des matières premières constituent une préoccupation majeure pour l'industrie brassicole en général. La création de nouvelles recettes de bière est de plus en plus dictée par les conditions des contrats d'approvisionnement établis. Cela n'aide pas non plus que l'orge, l'un des principaux ingrédients des bières comme Brooklyn Lager, soit un produit dont les prix ont presque doublé depuis 2010. Où un boisseau d'orge coûtait 3,64 USD il négocie maintenant pour 6,07 $ le boisseau.

Du brasseur de garage au dieu de la bière

L'histoire de la croissance de Brooklyn Brewery est fascinante et constitue une véritable source d'inspiration pour tout entrepreneur en herbe ou amateur de bière artisanale.

Née dans la brasserie familiale à New York dans les années 1980, la société a commencé comme un projet de voisinage entre le correspondant d'Associated Press, Steve Hindy et Tom Potter, dans leur appartement de Park Slope. Hindy avait été initié au brassage artisanal par des diplomates occidentaux en poste au Moyen-Orient. Désespérés de boire une bière froide et incapables de trouver localement, ils ont eu recours à la fabrication de la leur. Hindy a rapporté la connaissance avec lui quand il est revenu à Brooklyn. Le matériel utilisé par Hindy et les autres brasseurs à la maison peut facilement être acheté en ligne. Les prix vont de 40 $ à 335 $ pour des kits plus avancés.

Depuis lors, Brooklyn Brewery a connu une croissance extraordinaire, en grande partie attribuable à la croissance et à la fascination pour la culture indépendante. En 1996, il ouvrit les portes de ses installations à Williamsburg, Brooklyn, à une époque où la région n'était guère plus qu'une zone industrielle sommaire à l'ombre de Manthattan. Ensuite, les propriétés de la zone ont été évaluées à 10 $ à 20 $ par pied carré. Cependant, les graines de la gentrification avaient été plantées, de nombreux artistes se rendant de plus en plus souvent à Williamsburg pour tenter de recréer la sensation de "Paris dans les années 50".

Aujourd'hui, les installations de Brooklyn Brewery, composées de trois bâtiments répartis sur trois blocs d'immobilier de luxe, des quartiers branchés de VICE Magazine, le Brooklyn Bowl, d'appartements de luxe haut de gamme et de certaines des destinations nocturnes les plus populaires de New York. Les bâtiments qui comprennent 21 000 pieds carrés espace de brassage, 4000 pieds carrés espace événementiel et ab 35 000 pieds carrés entrepôt ont une valeur marchande actuelle de 896 $ par pied carré. Une augmentation de plus 4000% depuis 1996. Une résidence de la taille des installations coûterait environ 53,46 millions de dollars marché d'aujourd'hui.

La bière produite par Brooklyn Brewery est plus précieuse que ses terres (du moins pour nous). En 2012, il a embouteillé, fumé et mis en conserve 5,4 millions de gallons de bière aidant à générer 40 millions de dollars En revenu. Ottaway estime que la brasserie apportera 6,5 millions de gallons sur le marché d'ici la fin de 2013.

Alors, comment devenir la prochaine brasserie Brooklyn, Samuel Adams, Red Hook Brewing ou les milliers d'autres brasseries concoctant de l'eau au pain délicieuse? Simple, achetez-vous un kit de brassage, trouvez la recette que vous aimez et commencez à brasser.

L'économie de la brasserie artisanale

Aujourd'hui, les principaux ingrédients du malt de bière et du houblon peuvent être achetés en ligne ou par l'intermédiaire de grossistes faciles à atteindre. Brooklyn Lager, qui compose 50% de la production de Brooklyn Breweryutilise des malts américains à deux rangs et le houblon Hallertauer, Mittelfrueh, Vanguard et Cascade. Le prix du houblon peut varier considérablement 5 $ par livre à autant que 25 $ la livre. Le prix du malt est plus cohérent, allant de 0,40 $ la livre à 0,80 $ la livre. Brooklyn Brewery utilisera 6 millions de livres de malt et passer entre 2,4 millions de dollars à 4,8 millions de dollars dans la création de Brooklyn Lager seul.

Bien que ces chiffres puissent sembler énormes et aider à réduire les coûts d'acquisition des ingrédients, Ottaway nous a vite rappelé que cela n'était rien en comparaison des grandes entreprises comme ABInBev ou SAB Miller. En d'autres termes, le montant que Brooklyn Brewery dépense dans la production de Brooklyn Lager est très similaire à ce que toute entreprise brassicole toute récente devrait payer le premier jour d'activité. Cela ne veut pas dire que Brooklyn Brewery ne profite pas de sa taille.

"L'amélioration de l'efficacité provient principalement de l'exploitation de grandes brasseries. Si tu as un Brasserie de 100 BBL, comparé à un 10 brasserie BBL, un brasseur peut fabriquer dix fois plus de bière. Votre coût par livre de matières premières est assez proche, mais votre travail est évidemment beaucoup plus efficace ", a déclaré Ottaway.

Ottaway a ajouté que "les coûts les plus importants de la mise en bouteille sont les bouteilles elles-mêmes. Une caisse de bouteilles de 24 / 12oz coûte environ 3,50 $, puis votre emballage, votre travail et votre amortissement de la chaîne d'embouteillage constituent le reste, après la bière bien sûr. Le coût total de fabrication d'une caisse de bière varie considérablement en fonction du style et de la taille de la bière. Les bières à haute teneur en alcool et à haute teneur en houblon sont beaucoup plus chères à préparer, et les petites cuvettes ont des coûts d'emballage beaucoup plus élevés en raison des petites cuvettes de matériaux d'emballage. "

La plus grande opportunité pour des entreprises telles que Brooklyn Brewery et Six Point est de réduire les coûts d'emballage. Cela se voit dans le passage du marché des bouteilles aux canettes.

"Il y a de plus en plus de brasseries qui sortent avec des canettes", a déclaré Ottaway à SmartAsset, "et plusieurs d'entre elles ne peuvent même que des bouteilles. Deux choses ont permis cela: le développement de chaînes de conserves de plus petite taille qui permettent aux brasseries artisanales de se lancer plus facilement dans la mise en conserve et la capacité des producteurs de boîtes de conserve de faire de plus petites canettes pour les brasseurs artisanaux. Le dernier élément en date est l'acceptation croissante par les consommateurs de la canette en tant qu'emballage acceptable pour les bières artisanales et de spécialité. Les canettes sont plus légères, refroidissent plus rapidement et sont meilleures pour la bière car elles bloquent 100% de la lumière. Qu'est-ce qui ne pas aimer? "

Les brasseries artisanales sont également de plus en plus victimes de leur propre succès, alors qu'elles se battent pour attirer l'attention et le respect des distributeurs et du gouvernement. Actuellement, les petits brasseurs sont taxés 7 $ pour 31 gallons ils produisent. Cela équivaut à environ Taxe de 22% sur chaque baril de bière qui quitte leurs brasseries. C'est-à-dire s'il quitte la brasserie. Ottaway note que pour la première 20 ans de l'existence de Brooklyn Brewery, les grands distributeurs n'étaient pas au courant de la façon dont ils pourraient obtenir leurs produits dans les magasins et les bars.

"En 2003, nous avions suffisamment grandi pour pouvoir vendre les droits de distribution à un grand distributeur. Aujourd'hui, à notre taille, la distribution n'est plus un problème, car tous les distributeurs du pays veulent les meilleures brasseries artisanales de leur portefeuille. Cependant, il a fallu beaucoup de temps pour arriver à ce point. Aujourd'hui, le problème est inversé: il y a trop de brasseries artisanales pour que le canal de distribution puisse les gérer efficacement. En d'autres termes, le canal de distribution est bouché. De nos jours, une nouvelle brasserie est plus susceptible de devoir penser à la distribution autonome jusqu'à ce que sa taille soit suffisante pour qu'un distributeur régulier puisse la gérer. Ce n'est plus une question d'intérêt, les grands distributeurs sont très intéressés, c'est une question de savoir s'ils ont de la place dans leur portefeuille.

Ce qui est intéressant dans la croissance de l'industrie brassicole, c'est son lien avec l'évolution de la culture de consommation. En devenant plus intelligents et plus modernes, les Américains sont de plus en plus conscients de l'urbanisme et de l'environnement. Ce sentiment accru de conscience de ce qui est consommé, de la façon dont il est fabriqué et de la volonté de payer le gros prix pour cela conduit la démence à la bière artisanale. Cependant, cette prise de conscience risque également de constituer l'une des plus grandes menaces pour la croissance continue de l'industrie.

Les politiques à courte vue qui tentent de "verdir" l'image du gouvernement et des grandes entreprises grâce à l'utilisation accrue des biocarburants font augmenter les coûts pour de nombreuses brasseries. Il est de plus en plus difficile pour certaines des petites entreprises les plus dynamiques du pays de survivre. Être vert pour le vert nuit au final au consommateur.

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Conseils pour démarrer une petite entreprise

• Si toutes ces discussions sur l'économie de la bière vous incitent à transformer votre loisir en brasserie artisanale en entreprise, assurez-vous de disposer d'un plan en place avant de vous lancer. De nombreux conseillers financiers sont spécialisés dans les services aux propriétaires d'entreprise et ils peuvent vous aider à planifier et à investir de manière stratégique. L'outil de correspondance SmartAdvisor peut vous aider à trouver une personne avec qui travailler pour répondre à vos besoins. Vous devez d'abord répondre à une série de questions sur votre situation et vos objectifs. Ensuite, le programme limitera vos options à trois fiduciaires qui répondent à vos besoins. Vous pouvez ensuite lire leurs profils pour en savoir plus sur eux, les interviewer au téléphone ou en personne et choisir avec qui travailler dans le futur. Cela vous permet de trouver un bon ajustement pendant que le programme fait beaucoup de travail dur pour vous.
• Si vous vous lancez dans le secteur de la bière, vous devrez couvrir plus que le coût du matériel de brassage. Vous devrez également payer des taxes aux petites entreprises, qui sont généralement plus complexes que les impôts sur le revenu des particuliers. Le guide SmartAsset sur les impôts des petites entreprises peut vous donner un aperçu.

Crédit photo: flickr, Brooklyn Brewery, OregonLive.com

Source: Brasserie Brooklyn, Deutsche Bank, Goldman Sachs, New York Times, NPR, BBC UK, Association des brasseurs

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