Selon l'article 5 de la Constitution, le rôle du président de la République est " d'assurer par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics " ce n'est pas le cas actuellement !
Une étrange affiche
Par Maxime Tandonnet
Selon l'article 5 de la Constitution, le rôle du président de la République est " d'assurer par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ". Incarnant la nation dans son unité, président de tous les Français, il se situe au dessus de la mêlée.
Ce principe a certes été maintes fois maltraité lors d'échéances électorales où les occupants de l'Elysée ont pris parti pour un camp. Mais cette fois, une étape nouvelle est franchie: non seulement la liste se targue du soutien du président, mais elle s'identifie physiquement à lui, dans une logique fusionnelle. Les pratiques de ce genre ont toujours été considérées comme contraire à la tradition républicaine. Elles renvoient aux élections législatives issues de la crise du 16 mai 1877. Les Républicains, autour de Gambetta, fustigèrent la pratique des candidatures officielles où figurait une référence explicite au président Mac Mahon. Cela s'est terminé par la démission de l'occupant de l'Elysée deux ans plus tard. En outre, il est extrêmement dangereux de surexposer, surtout pour une élection supranationale, l'image du président qui ne peut en sortir qu'un peu plus banalisée, troublée et affaiblie: au mieux, en cas de première place pour LREM avec 22% des voix elle n'aura fait qu'aggraver la rancœurs des 78% d'opposants; au pire, en cas de seconde place, elle fera du chef de l'Etat le vaincu du scrutin. Tout cela est à l'évidence anti-démocratique et anti-républicain. Cette affiche achève d'enterrer la (belle) tradition du président qui est " président de tous les Français ". Elle le montre en chef de parti plutôt qu'en garant de l'unité nationale.
Elle contribue donc à aggraver la fragmentation du pays. Mais elle est surtout d'une idiotie invraisemblable, qui (me) laisse pantois... Tout ceci va mal finir.
NB: depuis la parution de ce billet, de nombreux lecteurs sur les réseaux sociaux me font observer, images à l'appui, que ce n'est pas la première fois qu'un chef de l'Etat figure sur des affiches électorales lors d'une élection européenne. Mea culpa, donc. Pour autant, cela ne change rien au raisonnement: un président qui se pose en chef de parti renonce à sa mission de garant de l'unité nationale et de serviteur du pays dans son ensemble. Cela fait partie des graves dérives qui contribuent au malaise français.
Maxime Tandonnet
Du même auteur : Violente poussée de l'idiotie d'en haut
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Ce texte est une Tribune Libre qui n'engage que son auteur et en aucun casObservatoire du MENSONGE
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L'Union européenne pense que le conflit entre Israël et les Arabes est un différend entre voisins.
De ce faux postulat , une propagande fanatique s'est développée accréditant qu'Israël serait l'agresseur et les Arabes les victimes...Le choix des mots n'a jamais été anodin : Israël est le méchant qui utilise une force militaire " disproportionnée " contre les Arabes, devenus des " réfugiés " (ce qui historiquement est un non sens).
L'utilisation par l'Occident de cette propagande typiquement islamique accusant Israël d'être colonisateur et la tromperie qui en découle masquent totalement la réalité locale que Daniel Desurvire exhume dans cette étude magistrale et documentée qui fera date ou comment une propagande intensive peut travestir et camoufler la réalité.L
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