À la brasserie artisanale de bière, une chimiste pionnière

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Changemakers est une série de contenus produite par Cole Haan et Forbes. Il fournit une plate-forme aux leaders de l'industrie qui perturbent les entreprises et la société en combinant leurs professions avec leurs passions. Pour plus d'informations, visitez Par Elisa Ung ColeHaan.com et suivre . Utiliser la science pour calibrer la bière

Jocelyn Havel s'attend à ce qu'elle devienne médecin jusqu'à son diplôme universitaire. Elle a ensuite envisagé d'étudier comme chimiste, car sa famille était remplie de scientifiques. Elle n'a certainement jamais rêvé de faire de la bière pour gagner sa vie.

Aujourd'hui, Havel parcourt joyeusement son lieu de travail improbable, la 21ème brasserie très réputée de la Bay Area. Elle regarde les canettes de Sparkale rouler sur une ceinture et déclare qu'elle n'est nulle part ailleurs.

"Nous passons beaucoup de temps à nos emplois", a déclaré Havel, 28 ans. "Vous ne vivez qu'une fois, et je ne voulais tout simplement pas passer la plus grande partie de ma vie à un travail qui, potentiellement, ne me plaisait pas. Vous devez trouver ce qui est important pour vous. "

Havel, responsable de la qualité chez 21st Amendment, veille à la cohérence de toute la bière issue de ce que la Brewers Association considère comme la 26ème brasserie artisanale du pays. Elle doit s'assurer que chaque lot de Brew Free! Ou Die Die, bière de blé Hell or High Watermelon et bière blonde à la mexicaine de style mexicain El Sully sont identiques - même lorsque la levure, le houblon et le malt peuvent se comporter de façon moins prévisible.

"La science est la bière et la bière est la science"

Pour ce faire, elle utilise son bagage scientifique pour analyser des échantillons de bière provenant d'un laboratoire spécialement aménagé à l'intérieur de la brasserie, en s'assurant que chaque lot contient les bons composés et empêche les mauvais.

Havel s'est taillé une réputation dans le secteur de la bière à prédominance masculine, conseillant les autres brasseurs sur la manière de maintenir des normes de qualité uniformes sans dépenser beaucoup d'argent.

Traditionnellement, a-t-elle dit, l'industrie brassicole n'a pas eu les mêmes laboratoires modernes et à la pointe de la technologie pour analyser la bière comme le font les grandes brasseries. Avant, expliqua-t-elle, une bière incohérente était pardonnable si vous étiez petit. Maintenant, elle a dit, "vous devez être sur votre jeu."

Havel a toujours aimé enseigner aux autres, mais elle a longtemps supposé qu'elle pourrait le faire dans un hôpital. Elle vénérait son grand-père, le chercheur révolutionnaire des lipoprotéines, Richard Havel, et cherchait à suivre ses traces. Elle est diplômée de la Chapman University en Californie dans le but de faire des études de médecine.

Et puis, elle a passé une journée à faire du bénévolat dans un hôpital et a réalisé qu'elle n'était pas faite pour la médecine.

"J'étais tellement concentrée sur le fait de réussir à l'école, en prenant le MCAT, je n'ai jamais arrêté de penser à ce que je voulais faire", a-t-elle déclaré.

Elle s'est ensuite inscrite à l'Université de Californie à Davis, dans l'intention de décrocher un doctorat en chimie, un sujet qu'elle adore car "c'est un casse-tête amusant pour moi".

Mais elle était tout aussi mal adaptée à la vie dans un laboratoire de recherche: "Je suis une universitaire, mais cette autre moitié de moi est très sociale. Ce n'était pas en train de s'épanouir là-bas.

Un chemin sinueux

"Voyant que je pouvais faire toutes les mêmes choses lors de mes recherches à l'université, mais faites-le en relation avec la bière - à quel point est-ce amusant?"
Jocelyn Havel, responsable de la qualité chez 21st Amendment Brewery, a abandonné son doctorat en chimie pour étudier la brasserie.

Havel aimait socialement boire de la bière artisanale. Lorsqu'elle a appris l'existence d'un programme de maîtrise en brasserie à l'UC Davis, elle était tellement déterminée à participer qu'elle a évité la longue liste d'attente et le prix élevé et a décidé de s'enseigner elle-même le programme. Elle a commencé à comprendre que la bière pouvait impliquer plus que des loisirs.

"Voyant que je pouvais faire toutes les mêmes choses lors de mes recherches à l'université, mais faites-le en relation avec la bière - à quel point est-ce amusant?"

Havel passait souvent les week-ends aux matchs des Giants de San Francisco et commençait à fréquenter le pub Brewle 21st Amendment près d'Oracle Park. Elle a noué une amitié avec le directeur du pub, ce qui s'est avéré être son entrée dans l'industrie: il lui a dit que la société avait besoin de brasseries pour son nouveau centre de brassage de l'autre côté de la baie de San Leandro.

En 2015, Havel a obtenu une maîtrise en chimie. Au lieu de plonger dans des études de doctorat ou de recherche universitaire comme la plupart de ses pairs, elle est allée travailler comme brasseuse de production à la 21e édition.

"Je me sentais bien, a-t-elle dit. "Je pourrais apporter quelque chose à la table. J'admire tout le monde avec qui je travaille, c'est amusant d'être avec eux. C'était important pour moi."

Servir des buveurs avertis

Havel se démarque rapidement par ses compétences en chimie et sa passion. Elle est finalement promue responsable de la qualité. Au début, Havel travaillait depuis un laboratoire pavé avec du matériel usé et branlant. À présent, elle présente fièrement une machine ultramoderne qu'elle utilise pour tester les brasseries.

"Vous pouvez y mettre un échantillon de bière et voir tous les composés présents", a-t-elle déclaré avec enthousiasme.

Cela permet à son équipe de dépanner et de réparer rapidement tout ce qui ne va pas avec un lot, en maintenant leur production sur les rails.

On demande constamment à Havel ce qu'est la vie de femme dans une industrie à prédominance masculine. Elle répond souvent en notant qu'elle était autrefois la seule fille de son équipe de lutte au lycée.

Elisa Ung est une écrivaine, rédactrice en chef et nègre basée dans le nord du New Jersey. Auparavant, elle était critique gastronomique et chroniqueuse gastronomique chez The (Bergen) Record et northjersey.com, ainsi que rédactrice pour le Philadelphia Inquirer.

"Je vais juste avec le courant", dit-elle.

Elle entrevoit un long avenir de croissance.

"Les buveurs de bière artisanale sont de plus en plus sophistiqués, nous devons donc faire de même", a-t-elle déclaré. "J'aime penser à moi-même pendant 30 ans, étant la vieille dame qui sait tout dans la bière artisanale."