Qu'on le veuille ou non, Macron en s'engageant ainsi dans cette élection européenne a pris un risque énorme : celui de perdre...
Et il a perdu.
Peu importe le résultat il y a un premier et ce n'est pas Macron.
Par Alexandre Goldfarb
Qu'on le veuille ou non, Macron en s'engageant ainsi dans cette élection européenne a pris un risque énorme : celui de perdre...
Et il a perdu.
Peu importe le résultat il y a un premier et ce n'est pas Macron.
Loiseau puis Macron pendant toute la campagne électorale ont claironné que leur objectif prioritaire était de battre le R.N. et finalement le R.N. a gagné. Alors les macronistes et les médias ont tout fait pour minimiser cette vraie défaite surtout au vu des moyens financiers déployés par Macron qui n'a pas hésité à mobiliser le gouvernement de la France, un vrai scandale dans une démocratie qui se respecte.
En conséquence Macron doit maintenant réagir.
S'il ne le fait pas, alors il confortera son opposition populiste et sa réputation de narcissisme, prenant aussi le risque que les Gilets jaunes s'en trouvent ragaillardis.
Ce dernier paradoxe ne serait d'ailleurs pas pour lui déplaire puisqu'en occupant tous les samedis le terrain, les Gilets jaunes masquent tout le reste.
La marge de manœuvre de Macron est la suivante : soit il dissout l'assemblée et il fait voter les Français soit simplement il procède à un grand remaniement ministériel. Remarquez qu'il pourrait bien faire les deux.
À partir du moment où son principal adversaire, Marine Le Pen, lui demande de dissoudre, cela évidemment l'empêche de le faire sans montrer qu'il cède à celle-ci.
Par contre remanier ne pose pas vraiment de problème et aurait beaucoup d'avantages dont celui de faire croire que Macron a écouté les Français et aussi de se débarrasser de quelques encombrants bien gênants à des postes qu'ils sont incapables d'assumer.
Macron est quasiment obligé d'envoyer un signal fort aux Francais.
Ne pas le faire reviendrait à un abus de faiblesse important et grave qu'il aurait du mal à effacer par la suite.
La défaite pour un politicien doit être l'occasion du changement. Mais Macron ne fera-t-il pas comme ses prédécesseurs c'est-à-dire rien ?
Macron peut se donner le temps du remaniement ou de ne rien faire. Dans le premier cas il devra le faire important et dans le second cas il se mettra tout seul en difficulté.
Nous saurons alors si Macron est capable de réagir ou pas. C'est lui en tant que Président qui tient la manette et c'est donc à lui de la lever ou de l'abaisser. De son choix crucial politiquement dépendra son avenir politique Et sans aucun doute le nôtre aussi.
Les échéances arrivent vite.
Après les européennes, se profile un enchaînement d'élections. D'abord les municipales en mars 2020, puis en septembre 2020 les sénatoriales qui dépendront largement du résultat desdites municipales, puis les départementales et les régionales en 2021, avant d'arriver au gros morceau, la présidentielle et les législatives de 2022.
Mais pour Macron ce n'est pas tout car il doit maintenant s'attaquer aux régimes de retraite, ce qui risque de causer pas mal de grabuge sans oublier le dossier délicat et très chaud de l'Assurance-chômage.
Deux dossiers qui sentent le souffre.
Deux dossiers qui placeront Le Macron au pied du mur.
Macron ne peut pas à la fois être pyromane et pompier : il devra choisir !
Or jusqu'à maintenant, Macron a fait beaucoup d'effets de manche mais très peu de concret.
La presse internationale évoque une défaite du Président Macron dans cette élection européenne pendant que nos médias nous présentent le grand stratège politique qui a réussi son coup ! Cherchez l'erreur !
Pourtant ce qu'il faut retenir c'est le résultat : Macron a bien perdu son pari de battre le Rassemblement National.
Macron poursuit idéologiquement son idée de casser la France en deux : d'un côté les progressistes dont il se veut le chef et de l'autre les populistes incarnés par Marine Le Pen. L'idée de base de la gauche est toujours la même se servir de la peur des Français pour se maintenir. Or gouverner ainsi ne mène qu'à l'échec.
Il faut aussi reconnaître que le choix de la tête de liste, Nathalie Loiseau, aura été catastrophique tant l'intéressée n'a montré aucun talent ni charisme.
Serait-ce pour Macron le syndrome Sarkozy qui consiste à s'entourer des plus mauvais ? Et de ceux qui ensuite trahiront sans état d'âme.
Cette fois c'est sûr c'est Le Macron au pied du mur.
" La vérité est une délicieuse plante qui ne pousse pas toujours comme on voudrait ".
" Bienvenue chez Macron dans le Veauland "
Alexandre Goldfarb
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Alexandre Goldfarb pour Observatoire du MENSONGE
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Quand on constate l'argent dépensé sans compter avec notamment des fascicules de 32 pages (Un coût énorme vu le nombre) distribués dans la rue, le soutien inconditionnel des médias, l'utilisation de toutes les ressources gouvernementales, etc... C'est un superbe échec pour Macron même si les mêmes médias tentent de le cacher par quelques artifices habituels notamment en saluant la performance des écolos...
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