[LA NUIT VIENT EN DORMANT]
La nuit vient en dormant
pour s’emparer
de nos lointains enfouis
D’elle quelques mots
feraient
belle présence
la neige des saisons
renonçant à effacer ce tout dont on dit
qu’il a une fin
Parenthèse à intermittence
qui exhale lumière
souffle léger
la nuit – chant
de basse
en sa proximité
soit l’heure où l’on regarde les âmes
Le soir âpre emporte les scories
qui obscurcissent le chemin
Anne-Lise Blanchard, Épitomé du mort et du vif, Jacques André éditeur, collection Poésie XXI n° 49, 2019, page 41.
ANNE-LISE BLANCHARD
Ph. © Sally Bataillard
■ Anne-Lise Blanchard ▼
sur Terres de femmes
→ Éclats
→ [Combien de joies vivons-nous en une vie ?] (extrait des Jours suffisent à son émerveillement)
→ Les jours suffisent à son émerveillement (lecture de Michel Ménaché)
→ Le Soleil s’est réfugié sous les cailloux (lecture d’AP)
→ [Hurlements sirènes] (extrait du Soleil s’est réfugié sous les cailloux)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Elle est à marée
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de Jacques André éditeur) la fiche de l’éditeur sur Épitomé du mort et du vif
→ le site personnel d’Anne-Lise Blanchard
→ (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Anne-Lise Blanchard
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