Qu'on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l'accepter c'est se soumettre. #4
La conquête de l'Occident
Par Daniel Desurvire
Extraits du nouveau livre de Daniel Desurvire ***
#5
Au-delà du réel, la maïeutique sociale-démocrate se fait nourricière du terrorisme sous la gratifiante et méliorative couverture humanitaire de l'immigration.
Mais en l'absence de distinction entre l'accueil de vrais réfugiés (Convention de Genève du 28 juillet 1951, Règlements de Dublin I, II et III, directive 2011/95/UE du 13 décembre 2011, règlement UE du 26 juin 2013...) et une contribution idéologique qui verse dans un melting-pot de bon aloi, cet islamité, produit de la guerre, de l'assistanat et d'une culture religieuse inassimilable aux autres, se prête en véritable incubateur d'idéologies guerrières. De sorte que ce terreau djihâdiste exogène se ressource dans le cœur péri-urbain de leurs coreligionnaires issus d'exodes antérieures ; une islamité déjà encrée dans le fondamentalisme, essaimant des émeutes et fomentant le terrorisme. Comprenons pourquoi les États-Unis refusent leur participation au pacte international sur les migrations de l'ONU, incompatible avec leur souveraineté et peu adapté au Patriot Act du 26 octobre 2001, dont la procédure de perquisition (Sneak and peek warrant) et des écoutes téléphoniques furent néanmoins amendées quatre ans plus tard.
Selon Stéphane Perrier (" La France au miroir de l'immigration ", Gallimard, 2017), démographes, politiques et sociologues investis par l'État procèdent d'un déni des réalités en arguant un solde migratoire positif sur l'hexagone, en dépit d'une surreprésentation musulmane des populations carcérales. Perçu au travers un trémolo de lamentations qui force à la repentance (masochisme postcolonial du repentir), l'auteur y perçoit le syndrome d'un délitement. Pour Aristote, " La rémission et l'apathie sont les dernières vertus d'une société mourante ". Tant que la France persistera à banaliser le danger des sourates coraniques les plus corrosives, le pays se prêtera à son absorption selon Salem Ben Ammar, docteur en science politique.
Quant à Éric Reinhardt (" La chambre des époux ", Gallimard, 2017) les nombrilistes de la bonne parole se jouent d'un maraboutage autour des grandes causes tel le droit d'asile. Dans cet intervalle, les électeurs deviennent victimes de leur choix citoyen et du bénéfice qu'apporte la démocratie à ceux qui la conspuent. Les vagues d'attentats perpétrées à Paris dès le début 2015, lesquels se poursuivent sur le reste du pays et partout en Europe, plutôt que d'amener les pouvoirs publics à affronter l'identité de l'Islam dite officielle pour les légalistes, intouchable pour ses croyants, auront plutôt suscité des mesures de soutien dudit culte sous le ton laudateur de l'apaisement et de la relativisation. Cette démission surfe sur la candeur des électeurs dociles et l'angélisme humanitariste dispensé par l'headquaters de l'Union ; un stratège franco-germanique.
Soi-disant pour lénifier les tensions et ne pas faire de confusion entre Musulmans devant le terrorisme que soulève cette confession, cette pusillanimité dissimule cette entêtante réalité ; celle de ne pas réveiller le monstre islamique qui fait trembler les États de l'Union sous l'effet ricochet des émeutes depuis les zones issues de l'immigration islamique. Les élites objecteront que le fait de relever le curseur de Vigipirate au plus haut est la preuve d'une action efficiente. Sauf que le terrorisme ne s'exprime pas qu'avec des bombes ou des fusils mitrailleurs, mais aussi de façon plus perfide en propageant un sentiment d'insécurité permanent. La montée en puissance du stress et le lobbying sécuritaire au travers les procédures d'alerte, rappellent sans cesse que des terroristes musulmans peuvent agir n'importe où, à n'importe quel moment et fondre sur n'importe qui.
Par ce djihâd asymétrique, lâche et sournois, se profile un choc de civilisations, une guerre de religion qui ne se nomme pas, car cette seule évocation induit un langage politiquement incorrect. Au plus fort de cette psychose collective contenue, les socio-démocrates verrouillent tout ce qui pourrait provoquer la colère des fondamentalistes, comme en muselant l'information à leur égard. Or, le détonateur des attentats est actionné par les commanditaires du terrorisme que dispensent l'or noir et le gaz des États du Golfe, d'Iran et d'Algérie, pourvoyeurs de réfugiés qui essaiment la graine islamique dans chaque recoin de la planète. Plutôt que d'opposer une démocratie qui ne craint pas de désigner le mobile coranique de ces fanatiques de l'ombre, les dirigeants français font profil bas et paradoxalement, s'emploient plutôt à museler toute tentative de réponse légitime des écrivains, intellectuels et journalistes qui osent dénoncer une imposture du langage face à ces barbares, dépourvus d'émotion et de conscience. Dire la vérité, même lorsqu'elle s'avère corroborée, est jugé outrancier, suspect, propice aux rumeurs racistes. Les mesures de clémence et le ton d'apitoiement sur la misère d'un monde islamique en conflit perpétuel contre lui-même depuis l'hégire, ainsi les shi'ites contre les sunnites au cœur des 73 sectes de la Jamâ'ah, sont vécues comme une victoire par les intégristes.
L'absence de lucidité conjuguée à la pleutrerie de nos élus sont observées tel un signe de faiblesse et de capitulation par les activistes islamiques. D'audacieux témoignages font bouillonner de colère les bonnes consciences qui catéchisent un antiracisme unilatéral, là où les maître-à-penser voudraient que la critique d'une religion - un postulat sacralisé dit intouchable - s'apparente à la xénophobie ; là où le "political correctess" de l'Union tente de dissuader les esprits retors à associer l'Islam aux attentats meurtriers, même s'ils sont commis au nom d'Allah, même si le Coran est littéralement un traité de haine, une anthologie d'intolérance et plus encore, un manuel de guerre, un code d'esclavagisme et un abécédaire de misogynie.
Or, écrire cela déclenche invariablement une chasse aux sorcières contre les auteurs intrépides non alignés à la dictée qui s'écarte de la pensée unique des braints-trust censoriaux qui pétitionnent cette hérésie au nom de cette tartufferie. Dans le silence complice de ces meurtriers de masse, une démonologie orchestrée par des faiseurs d'opinion vient couvrir d'opprobre l'imprudent, de facto censuré ou exclu, qui ose débusquer la responsabilité de l'Islam au détour des grands-messes de l'information, lesquelles coiffent d'un couvercle étanche ce qu'il vaut mieux ne pas comprendre, même devant l'évidence.
L'épistolier et chroniqueur Pascal Bruckner dénonce : " l'accusation d'islamophobie n'est rien d'autre qu'une arme de destruction massive du débat intellectuel ". Le philosophe Alain Finkielkraut, auteur polémique, met en exergue " l'idéologie antiraciste qui réduit la réalité à la grande antithèse de la discrimination et des Droits de l'Homme, là où tout est ramené à l'exclusion ". L'historien Georges Bensoussan, fut jugé le 25 janvier 2017 pour délit de provocation à la haine au motif d'avoir précisément évoqué ce problème inhérent à l'islamisme.
Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
Note * : La procédure du regroupement familial (Codifié en France par le CESEDA et légiféré par la loi n° 2018-778 sur l'immigration, le droit d'asile et l'intégration du 10 septembre 2018) consiste à ce qu'un réfugié ait le droit d'exiger de l'État hébergeur dans lequel il a migré, d'accepter de laisser passer toute sa famille pour le rejoindre, même parfois pour un foyer polygame, ainsi aux Pays-Bas (Arrêt Alilouch El Abasse), au Royaume-Uni (Arrêt Rabia Bili) et en France (Arrêt Montcho, CE 11 juillet 1980). Dans le cas d'une polygynie musulmane, nonobstant le choc des cultures, l'arrêt Eriksonn de la Cour EDH souligna que " Pour un parent et sa descendance (au nom du droit supérieur de l'enfant), être ensemble constitue un droit fondamental de la vie familiale " (CEDH, 22 juin 1989, requête n° 12963/87 et CEDH 21 décembre 2001, requête n° 31465/96).
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:
Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
Retrouvez les extraits précédents en cliquant sur le numéro :
♣ ♣ ♣ ♣ ♣
A lire deux articles importants :
La chute de l'Occident : une réalité hélas quotidienne et qui ne fait qu'empirer...
et
il n'y aura aucune guerre civile en France parce que c'est d'une conquête dont il s'agit... Je rappelle mon article republié et traduit dans le monde en 2016, article que les médias français ont peur de publier :2034 l'année où...
♣ ♣ ♣ ♣ ♣
*** Vous pouvez acquérir le livre de Daniel Desurvire (en EBOOK ou broché) uniquement sur AMAZON en cliquant ICI
♣ ♣ ♣ ♣ ♣
Vous pouvez nous soutenir car nous le méritons en achetant ou en téléchargeant nos livres uniquement sur AMAZON en cliquant sur le titre choisi.
* * * * *
est présent dans Observatoire du MENSONGE 178 pays, suivi par + 200.000 Lecteurs avec plus de 50 auteurs qui contribuent à son succès. Merci à tous ceux qui suivent, qui partagent et qui nous soutiennent.
♠ ♠ ♠ ♠ ♠
♥ ♥ ♥Nouvelle♥ ♥ ♥
parution chaque samedi
Ne manquer aucun article d'Observatoire du MENSONGE inscrivez-vous GRATUITEMENT :
NB : vérifier que notre mail n'arrive pas dans vos indésirables...