The Ashcan school Cela se traduit par trashcan= poubelle er ashcan = cendrier. En Arthur Young lance, en dérision, le terme d’Art de la cendre, à propos d’un dessin de Bellow « Disappointment of the Ash Can. Cette mouvance s’inscrit dans le courant du réalisme américain qui voit le jour à l’orée du 20ème siècle. Mais il ne constitue pas çà proprement parler un mouvement et aucun manifeste ne sera jamais publié.
Les artistes peignent des scènes de la vie quotidienne des grandes métropoles américaines, au premier rang desquels New York City. Ils peignent dans des tonalités sombres les bidonvilles, des immigrés, des prostituées, des gamins des rues. Certains les ont appelé « The Apostles of Ugliness« – les apôtres de la laideur . Ils n’apprécient pas l’impressionnisme ainsi que le dessin trop apprêté.
Cette mouvance éphémère entraînée par Robert Henri 1835-1929 groupe quelques uns de ses amis William James Glackens, George Luks , Everett Shinn et John French Sloan Entre eux ils se désignent sous le nom des Philadelphia Five.
D’autres artistes firent partie de cette nébuleuse comme George. Bellows , Glenn O. Coleman , Jérôme Myers , Gifford Beal , Eugene Higgins , Carl Springchorn par contre Edward Hopper n’y adhéra pas. Avec l’arrivée des visions modernistes et la 1ère guerre mondiale, ce regroupement fit long feu. A voir un article du New-York Times.