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La conquête de l’Occident #7

Publié le 11 juillet 2019 par Observatoiredumensonge

Qu'on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l'accepter c'est se soumettre. #7

La conquête de l’Occident #7

La conquête de l'Occident

Par Daniel Desurvire

Extraits du nouveau livre de Daniel Desurvire ***

#7

Dire le contraire en Islam, c'est aussi faire usage d'un droit à la félonie (la taqiyya) pour esquiver la charge de l'ennemi et attendre l'opportunité pour fondre sur lui. Dans l'intervalle, les djihâdistes se font la cible de toutes les vindictes, mettant en scène une théâtralisation de ses martyrs (šahīd ). Cette martyrologie s'accommode de ses terroristes, lesquels alternent entre guérilla, vandalisme et attentat. Cette stratégie d'embrasser le mensonge à pleine bouche pour mystifier une stratégie qui consiste à adouber les troupes de l'Islam avec le soutien de ses inconditionnels aficionados. Ces thuriféraires se comptent parmi les atrabilaires ou hypocondriaques de la lutte des classes, des soixante-huitards attardés et autres altermondialistes coincés entre vert et rouge.
Le déni de réalité, pour d'autres finalités mais de façon tout aussi perfide, est devenu l'outil substantiel des questeurs de campagne pour lesquels " Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil " (postiche de la bande-annonce d'un long métrage réalisé en 1972 par Jean Yanne), dès lors que cette idéologie leur procure une bonne conscience et les laisse comploter, voire dissimuler leurs pots-de-vin qataris ou saoudiens au soleil des paradis offshore. La thèse - pourtant indéfendable - de l'innocence musulmane, nonobstant la quasi-totalité des attentats meurtriers dans lequel ce dogme est impliqué à travers la planète, est confortée par la rhétorique de l'apaisement, de la repentance pour l'histoire, de l'excuse des nantis et de la rémission de la croix, passant de la réhabilitation intégratrice au laxisme irresponsable. Sauf que le paradigme du melting pot doit composer avec le séparatisme islamique peu miscible avec les standards laïcs.
Alors que la formulation didactique des institutionnels décline deux familles de l'Islam, les " gentils Musulmans " intégrés d'un côté et les " prédateurs islamistes " de l'autre, il n'existe assurément qu'un seul Coran inaltérable, indivisible et prétendument coéternel, non transposable. De fait, ce livre se lit indistinctement par tous les mahométans lambda, mais aussi par les ténors terroristes et leurs suppôts infiltrés en Occident qui revendiquent être les vrais Musulmans, puisque pratiquant ce culte dans l'esprit et à la lettre. N'en déplaise aux hiérarques socialisants, derrière ce paradoxe amphigourique, il n'est guère possible d'ajuster la sempiternelle litanie du communautarisme et ses vertus, sous le manteau d'un multiculturalisme d'école !
Les Français, pourtant citoyens à part entière, ne sont pas considérés mature par les oligarques qui leur interdisent de se forger une opinion par la voie d'une persuasion clandestine*, même si ces premiers ont la certitude du contraire. La peur des tensions et d'une montée en charge de l'auto-défense suppose la nécessité de faire barrage aux rébellions intellectuelles, ainsi que le fit Charlie Hebdo, un journal persifleur que d'aucuns estiment provocateur, voire outrancier envers un culte reconnu et pratiqué par 1,9 milliard de Musulmans dans le monde. À l'appui de sa démographie, ce culte ne ménage pas ses efforts pour tuer à tour de bras et répandre la désolation dans le tiers-monde.
Dans les replis de l'immigration que suscite la misère et la terreur sur leurs territoires endémiques devenus exsangues, sans État de droit et parcourus par des bandes rebelles armées, observons l'onde de choc des attentats islamiques sur les terres qui accueillent ces Musulmans en exile ; une psychose physique qui s'étend à toute l'Europe et qui instaure un second volet anxiogène. Cette résonnance au terrorisme islamique s'ajoute aux conséquences létales qui se greffe au dogme mahométan.
L'aliénation indicible du droit d'expression en France aura gagné un grand nombre des nations de l'Union, puisqu'à Cologne, les organisateurs du célèbre carnaval germanique ont préféré interdire le char de Charlie Hebdo au motif des menaces que cette expression commémorative pouvait faire retomber sur l'événement. Le spectacle du 12 janvier 2015 de Patrick Timsit au Théâtre du Rond-Point à Paris : " On ne peut pas rire de tout ", fut amputé de son affiche parce que l'image présentait un humoriste enlacer une bombe. Autre affiche prohibée, fut celle représentant une femme voilée avec une larme de sang sur le visage. Cette photo devait être placardée dans les couloirs du métro parisien pour présenter la pièce de théâtre " Lapidée ".
Ce spectacle sur la lapidation des femmes au Yémen aura également été annulé, puisqu'il ne fut joué que trois fois sur les trente représentations prévues au petit Ciné 13 à Paris, nonobstant une production jouée à guichet fermé. Mais sait-on jamais, le long métrage Timbuktu franco-mauritanien de Sissako Abderrahmane, pourrait donner des idées à des terroristes, lesquels auraient pour influence de prendre les djihâdistes pour des parangons ? De sorte que ce film fut sorti des salles en France et en Belgique. Pour éviter la polémique autour de la terreur que sèment les islamistes d'Ansar Dine à Tombouctou, le festival belge Ramdam de Tournai fut reporté en raison des répliques sur son déroulement. Une autre cible malheureuse, le documentaire " Essence of Terror " fut aussitôt annulé en Belgique lors d'un ciné-cocktail de Louvain-la-Neuve selon le périodique Le soir. Même destinée pour le film " L'apôtre " de Cheyenne Carron qui fut mis au panier le 15 janvier 2015, car cette production racontait la conversion au Catholicisme d'un jeune Musulman : une apostasie insupportable pour l'Islam !
Encore en Wallonie, le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve aura annulé le même jour une exposition temporaire sur " La caricature " en hommage à Charlie Hebdo. Quelques jours plus tard, une œuvre représentant des paires d'escarpins posées sur des tapis de prière musulmans à l'exposition Femina de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), fut retirée de l'exposition. Le journal dominical The Observer, associé au Guardian, a révélé une anomalie au Musée Victoria & Albert Museum de Londres ; il s'agissait d'un poster iranien présentant le Prophète dans leur catalogue numérique. L'image aura disparu de la toile, ainsi que l'honneur de la civilisation judéo-chrétienne devenue servile. Il s'agit de ne pas offenser ces poseurs de bombes et mitrailleurs de civils, au risque d'en faire des martyrs providentiels et leur donner l'excuse de tuer selon l'enseignement de Muhammad.
À Welkenraedt, toujours en Wallonie, une exposition prévoyait un panneau d'affichage en hommage à Charlie Hebdo. Mais il fut banni. Selon la RTBF, il fallait éviter l'incitation à quelque crime délibéré venant d'un fou d'Allah, de donner un autre alibi au terrorisme. Autant dire que l'Islam intégriste a déjà gagné une guerre, celle d'avoir vaincu le droit d'expression et de museler les détracteurs de l'intégrisme. A-t-on encore le droit d'évoquer le terrorisme en y collant l'épithète de l'Islam, d'où le culte musulman à l'épicentre ? Ce fut la White House qui livra cette idée pour gommer l'expression " terrorisme islamique ", lorsque Barack Hussein Obama, début 2015, substitua ce vocable jugé effrayant par une formule édulcorée fabriquée pour conjurer le mal et pour ne pas froisser l'Islam : " Insurrection armée " en évoquant les talibans, Daesh ou Al-Qaïda. Le Coran dans tout cela n'y serait pour rien, même si ces exaltés se font filmer le Coran d'une main et une kalachnikov de l'autre !
Afin de sécuriser les victimes potentielles d'attentats imprévisibles en Occident, ainsi à Berlin, en l'Île-de-France et à Londres plusieurs fois, puis à Madrid, Bruxelles, aux Pays-Bas, à Saint-Pétersbourg, Nice, Manchester, Barcelone, Cambrils, Marseille, Manhattan puis dans les provinces françaises et Paris, Liège... les pouvoirs publics suspendent les manifestations calendaires festives, estivales ou hivernales qui réunissent des foules autour des commémorations, des fêtes et spectacles. Ainsi en fut-il des festivals de son et lumière ainsi à Lyon, des braderies comme à Lille et des rencontres culturelles telles les journées du patrimoine, les plages musicales à Berck, les épreuves sportives ainsi le championnat de cyclisme sur route en septembre 2016 à Nice, ou le semi-marathon de la même année à Lille, la piétonisation des Champs-Élysées, la Nuit des étoiles et le meeting de la Patrouille de France à Marseille, le feu d'artifice à La Baule, les concerts nocturnes à Mulhouse etc.
La fête du citron à Menton comme le carnaval de Nice entre autres réjouissances, sont autant d'évènements populaires festifs qui font désormais l'objet de décrets ad hoc s'agissant de leur exposition aux risques exceptionnels de la menace terroriste (islamique sans le dire). Par application de l'article L 211-11-1 du Code de sécurité intérieure, notamment à l'exemple des décrets n°s 2019-41 et 2019-42 du 23 janvier 2019, les établissements, les organisateurs évènementiels et les hôtels de ville où se produisent les évènements susmentionnés sont impérativement soumis à l'obligation d'une autorisation administrative préfectorale.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
Note 6 * : Vance Packard : " The Hidden Persuaders ", la canalisation du prospect, la recherche de motivation par les sondeurs du subconscient ; des comportements modifiés par l'injection de messages subliminaux
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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A lire deux articles importants :
La chute de l'Occident : une réalité hélas quotidienne et qui ne fait qu'empirer...
et
il n'y aura aucune guerre civile en France parce que c'est d'une conquête dont il s'agit... Je rappelle mon article republié et traduit dans le monde en 2016, article que les médias français ont peur de publier :2034 l'année où...

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La conquête de l’Occident #7
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