CETA supprime 98% des droits de douane des produits échangés entre le Canada et l'Union Européenne. L'assemblée nationale en ce 17 juillet doit ratifier ce traité ( dans traité il y a traître) et il ne fait aucun doute vue la bande de leveurs de mains oui-oui sous contrôle de l'Elysées que le CETA passera comme lettre à la poste, ou plutôt, comme l'hormone de croissance dans une bidoche canadienne.
Pendant que Trudeau et son clone Macron se tapaient dans l'dos durant le dernier G20 au Japon, le gouvernement de Pékin interdisait l'entrée à pratiquement toutes les semences de canola canadiennes, car infestées par des parasites ; Les pois et le soja aussi devenaient non grata. Et enfin, les chinois bloquaient les importations canadiennes de viande de porc pour cause d'au moins 200 faux certificats sanitaires vétérinaires délivrés pour des produits exportés vers leur pays.Voila donc, notre futur partenaire viré comme un malpropre du marché chinois, mais qui rentrera par la porte grande ouverte chez nous en Europe.
Il faut savoir qu'il y a un intensif business d'importation de bestiaux vivants et de viandes telles que bœuf, veau, porc, agneau, mouton, chèvre, bison et cheval entre le canada et les U.S.A, et connaissant les normes plus que laxistes en matière de qualité, il y a de quoi devenir végan, question de simple survie. Ces échanges au dessus des frontières sont le plan B du TAFTA. Rejeté il y a trois ans il reviendra lui, par la porte de derrière en toute légalité. Si en plus, en tenant compte des récents accords entre le Mercosur et l'Union européenne, les bidoches importées en particulier du Brésil sont totalement en dehors des contrôles et des normes sanitaires de l'Union, les soja OGM vont pleuvoir en millions de tonnes sur notre continent ; alors soyons fous et affirmons que Ces trois accords vont à contresens du bon sens et de la santé public. Pourquoi ?
Faire voyager des aliments en traversant les océans alors qu'ils sont déjà produits sur place est une aberration écologique. De plus, en amont, comme au Brésil, cette production massive fait que la forêt amazonienne chaque minute perd en surface l'équivalent d'un terrain de football. Que des tribus natives de ces lieux sont chassées et vont grossir les bidonvilles des mégas métropoles, qu'une faune et une flore richissime disparaît et tout ça pour ? En Amérique du nord, il faut voir les souffrances endurées par les animaux. Une anecdote perso. Je conduisais en moto sur le highway 1 de Los Angeles à San Francisco, sur ma droite en contrebas j'apercevais des troupeaux de milliers de têtes, comme je suis curieux, je m'arrêtais dans une de ces fermes usines et parlais avec un employé mexicain. Ce dont je me souviens le plus, c'est qu'il me dit lorsque je demandais comment savoir si les bêtes étaient prêtent pour aller à l'abattoir " simple : lorsque leur pis traîne dans la gadoue "...Oui, ces pauvres vaches dans un enclos surchargé, jamais nettoyé faisaient leur déjections sous elles, et lorsque le niveau montait à disons 50 centimètres et bien il était temps de les tuer. Voila dans quoi nous allons être complice indirectement, sans mentionner, que ces animaux sont piquousés depuis leur 1 er jours jusqu'au dernier. Importer des produits dont nous n'avons pas besoin et qui sont la honte de tous paysan respectueux de son cheptel est au delà du réel... Prenons en exemple, les viandes rouges. La France, haut la main est première de par sa diversité et sa qualité de production de viande bovine : On recense en France nombre de races d'exception comme la Normande, la Limousine, la Salers, et la race Aubrac qui est particulièrement appréciée de toutes. Il faut aussi nommer l'Angus Ecossaise, la blonde de Galice Espagnol, le bœuf de Kobe Japonais et le fameux steak Argentin...Où sont passées les viandes goûteuses des U.S, Canada et Brésil que l'on va nous imposer de becter? Donc, au nom de je ne sais quoi, toutes ces filières déjà fragilisées par cette mondialisation crétine pourraient disparaître remplacées par cet ersatz bidochard bourré d'une pharmacopée à étendre raide mort les dopés du tour de France...Je dis Beurk-beurk-beurk, trois fois !
Et ce n'était qu'un exemple parmi tant d'autres, d'autant qu'il faut savoir que les 323 millions de tonnes de viande produites dans le monde ont un impact majeur sur le réchauffement, la déforestation et la consommation d'eau, et donc, il serait souhaitable de manger beaucoup moins de produits carnés, qui, diétiquement parlant ne sont pas vitaux pour une bonne santé, car, c'est la variété de la consommation de tous produits qui doit primer afin de vivre dans le bon-alimentaire...
En regardant un graphique sur la production de viande dans le monde on peut observer que l'Europe entre 1962 et 2013 a eu une production qui a déjà doublée (31 millions - 59 millions), mais comparé aux USA (18 millions - 50 millions) qui a triplé, c'est surtout l'Amérique du sud qui passe de 6,5 millions à 41,5 millions...Multiplié par 700% !!! Et donc, il est impératif pour les Amériques du Canada à l'Argentine de trouver des débouchés nouveaux, des marchés porteurs, des consommateurs repus ; Car, ce capitalisme effréné ne peut qu'être vivace que dans l'expansion infinie...Sur une planète finie. Tout ça va se terminer mal je vous le dis !