Magazine Humeur

Politiquement pervers

Publié le 19 juillet 2019 par Observatoiredumensonge

Notre société décline, chaque jour un peu plus, sous les coups de boutoir des déficients moraux, pourtant moralisateurs, qui nous dirigent depuis des décennies.

Pour l'instant, nous ne voyons que le pire de l'ancien.

Politiquement pervers

Par Claude Picard

Dans une société qui met, toujours plus, les exigences des minorités au frontispice de la liberté et de la tolérance, en les drapant d'un halo d'insolence, le fait majoritaire perd de son importance et ses contours deviennent approximatifs.
Quand on accable, jusqu'à l'écœurement, l'homme hétéro (plutôt blanc) de toutes les dérives et que l'on encense les LGBT et autres fiertés indigestes, on peut légitimement s'interroger sur l'état de délabrement de nos mentalités.
Même si l'on admet que les minorités sexuelles ont droit à l'indifférence, on peut, en même temps, s'offusquer de leur visibilité tapageuse et arrogante, parfaitement inutile et incongrue.
Mais il n'y a pas que les minorités sexuelles qui jouent dangereusement avec nos fondamentaux, il y a, aussi, les féministes prétentieuses et inclusives, les végans bornés, les islamistes pernicieux, les bobos et les écolos dégoulinants de faux bons sentiments, les indigénistes et autres communautaristes revanchards, toutes obédiences confondues, qui veulent " niquer la France ".
Avec l'assentiment de toute l'élite gauchisante, politicarde et médiatique, qui, de près ou de loin, participe au grand chambardement sociétal annoncé.
Au final, tous se retrouvent sur la même longueur d'onde et deviennent, en même temps, les indispensables idiots utiles d'un ultra-libéralisme effréné qui a décidé que l'individu était roi et qu'il devait maximiser son assouvissement personnel en étant, à jamais, un consommateur... Compulsif et rien d'autre !
Ces dégénérés de la fable révolutionnaire du " il est interdit d'interdire ", contrairement à leur slogan, interdisent tout ce qu'ils peuvent en chassant le bon sens partout où il peut éclore.
Résultat : les citoyens sont accablés de préceptes insensés, de diktats absurdes et de lois toujours plus liberticides qui, à tout instant, peuvent les verbaliser pour les mener, sans appel, devant le tribunal de la bien-pensance.
Même pour une virgule mal placée ou une interjection malheureuse.
À ce rythme, on peut craindre d'être obligé, bientôt, de payer pour avoir le droit de respirer ; dans une société qui est déjà irrespirable, cela deviendrait abracadabrantesque.
Mais, le pire nous attend : la norme sociétale - un homme, une femme - pour engendrer des enfants, est en passe de devenir obsolète.
Sous peu, on devrait pouvoir fabriquer des enfants à la demande, par tous les moyens possibles, PMA et GPA, comprises.
Pourquoi pas dans un utérus artificiel et robotisé en ayant la possibilité de passer commande sur Internet ? Un papa, une maman ? N'y pensez plus ! Décidément, nos apprentis sorciers ne marchent plus sur la tête, ils grimpent aux rideaux !
Notre société décline, chaque jour un peu plus, sous les coups de boutoir des déficients moraux, pourtant moralisateurs, qui nous dirigent depuis des décennies. Notre pays est totalement gangrené, dans ses soubassements, par une idéologie foncièrement perverse, véritablement dictature de la pensée, mais qui est, évidemment, pavée de bonnes intentions.
Pour mieux faire passer la pilule !
Néanmoins, ici et là, apparaissent des réticences et des contestations salutaires, car le peuple français est beaucoup moins abruti que l'on veut bien nous le faire croire. Et plus globalement, il exprime ses colères à travers un vote, de plus en plus, frondeur et populiste.
Un vote qui a bien des chances, vu la déconnexion des partis traditionnels, de prospérer encore au moment des prochaines élections.

Claude Picard

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier:
Claude Picard pour Observatoire du MENSONGE

Politiquement pervers
Nous aimons la liberté de publier : à vous de partager !
Ce texte est une Tribune Libre qui n'engage que son auteur et en aucun cas
Observatoire du MENSONGE


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine