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La conquête de l’Occident #9

Publié le 25 juillet 2019 par Observatoiredumensonge

Qu'on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l'accepter c'est se soumettre. #9

La conquête de l’Occident #9

La conquête de l'Occident

Par Daniel Desurvire

Extraits du nouveau livre de Daniel Desurvire ***

#9

Lorsque le président François hollande faisait l'apologie du communautarisme en considérant que l'affermissement des traditions devait rapprocher les cultures, ce chef d'État frappé de suffisance car incapable d'anticipation, voire plus irresponsable que candide envers l'Islam, prêchait le contraire de l'intégration.
Dans tous les cas de figure, une seule constante apparaît, celle d'une plus forte fécondité des femmes musulmanes en rapport aux mères autochtones et de leur âge moyen de maternité le plus faible ; un constat qui laisse poindre un rajeunissement des épouses dans les foyers islamiques d'Europe, illégalement polygyniques pour nombre de ces familles. Avec un rythme soutenu de réfugiés mahométans engrangés dans les États de l'Union, cette démographie passera de 4,9 % en 2016 à 14 % en 2050. Les flots de ces réfugiés, pour 78 % d'entre eux de confession musulmane, totaliseraient 390 000 demandeurs d'asile par an, multipliant par 3 ou 4 la situation antérieure avec 78 millions d'islamistes implantés sur la vieille Europe, non compte tenu le raz-de-marée de clandestins non quantifiable car peu localisable qui se déverse à travers les frontières Schengen.
Le dynamisme de la fécondité islamique avec une croissance de 39 %, s'expliquerait, comme aperçu plus haut, par davantage de femme en âge de procréer, où s'attache une culture communautariste polygame ; ce qui ajoute à la fertilité de femmes qui bouclent une grossesse dès leur puberté pour s'en ouvrir de suite à une autre sans interruption jusqu'à leur ménopause. De surcroît, la législation européenne ayant adopté la règle droit-de-l'hommiste du regroupement familial, l'apport surnuméraire des femmes et des enfants qui rejoignent leur mari réfugié en terre d'asile, démultiplie la délivrance de cartes de séjour. Quant à l'hétérogénéité ethnique des migrants mahométans, aucune variable ne vient modifier le baromètre de cette inflation.
Ce modèle de projection présenté par l'étude du PCR ne relève que d'hypothèses reposant sur des schémas normalisés vu depuis notre époque et qui peuvent fluctuer en fonction de nouveaux paramètres géopolitiques. Cependant, pour étayer ces conclusions, il existe une constance sharîaque en Islam : un culte qui n'accepte aucun changement dans les standards cultuels imposés par des normes coraniques que prescrit l'obscurantisme des fondamentalistes. Cette quasi absence de variation, où la régression l'emporte sur le progrès et l'harmonisation en termes d'intégration et d'enrichissement, laisse néanmoins présager que cette progression démographique musulmane ne ralentira que très lentement, nonobstant la mixité des cultures qu'exercent les frottements de comportement et de mentalité entre les confessions et l'éducation démocratique des modèles laïcs, dont l'influence insuffisante qu'exercent les pays d'accueil sur les réfugiés.
En triplant la population musulmane sur une seule une génération dans le vieux continent, il est envisageable qu'un retournement de civilisation ait lieu ; une implosion que d'aucuns assimilent au siège d'un " grand remplacement ". De sorte que l'intégration supposée des réfugiés islamiques pourrait se concrétiser par un affaiblissement de la législation interne des États européens de souche judéo-chrétienne, au profit de concessions juridiques et sociétales de plus en plus prononcées en faveur de l'Islam en progression géométrique. Même si cet épiphénomène est observé comme un geste de générosité et d'indulgence envers des minorités dites défavorisées (égalité des chances, discrimination positive), il en résulte au final une démission des autorités politiques, voire un repli du droit positif devant l'intransigeance intégriste d'un Islam qui ne cède rien, sinon qu'il conspire par la menace, sévit par la délinquance, le crime et une désobéissance communautariste au droit séculier.
Cependant, il fut remarqué que ce rapport de force engendre de nombreux points de friction, notamment dans les quartiers sensibles, dits arabophones, là où il est constaté des zones de non-droit avec leurs émeutiers mobiles et leurs trafics d'armes et de drogue. Là encore s'ajoutent l'effet anxiogène des attentats terroristes incubés depuis le tréfonds des ZUP, des villes dortoirs, des tours verticales de logement sociaux investis, voire réquisitionnés au profit des seules populations musulmanes, lesquelles induisent un bouleversement des valeurs socio-politiques, des habitudes communautaires prohibées et une psychose régionale. L'assimilation ne s'y fait donc pas, ou plutôt à l'envers puisque ce sont les clans, le culte et les familles de migrants musulmans qui imposent leur culture et le droit coranique dans les cités sensibles, dont l'hidjab pour les femmes.
Plus le rapport de force s'accroît en faveur d'une démographie mahométane galopante, plus les européens de souche craignent pour leur descendance. Il en résulte en France une fuite du capital laborieux et intellectuel des européens du terroir vers d'autres cieux moins islamisés, alors qu'en échange cette vacance laisse place à des réfugiés musulmans exsangues, dépourvus de tout, parfois hostiles, violents, générant un coût phénoménal pour la société et sans retour d'investissement.
Lorsque le président François hollande faisait l'apologie du communautarisme en considérant que l'affermissement des traditions devait rapprocher les cultures, ce chef d'État frappé de suffisance car incapable d'anticipation, voire plus irresponsable que candide envers l'Islam, prêchait le contraire de l'intégration. De fait, la ghettoïsation qui en résulte à présent en passe fatalement par des agglutinements de populations non miscibles, donc des formations de trublions séditieux et dommageables pour la société civile qui n'ont rien d'un gentil folklore.

2°) La nature exogène du dogme musulman : une dimension non transposable en démocratie, autrement dit un antigène létal dans la société civile et laïque
Pendant que s'affrontent les pendants d'un dogmatisme réducteur, l'important est laissé au vestiaire. En l'occurrence, il y a mieux que de dénoncer la faute des hommes ou des croyants, sachant que le moteur actif de cette pathologie sociale demeure intact ; autrement dit l'étiologie du mal à encore de beaux jours. C'est au nom de la sacrosainte liberté de culte que les tenants du politically correct occultent le contenu du Coran, de peur d'y trouver précisément ce qui demeure un tabou tout à la fois ontologique et institutionnel. Pourtant tout est là. Aucun livre de nos jours - outre Mein Kampf de sinistre mémoire - ne saurait être plus indigeste que cette littérature mahométane.
Gageons que si l'Église pontificale de Rome n'avait pas expurgé de la Bible des apocryphes peu glorieux, puis fait son mea culpa avec l'aggiornamento de Jean XXIII et le Jubilé de l'an 2000 avec Jean-Paul II, l'Islam des subversions et des conflagrations aurait encore à ce jour son pendant. Alors qu'attendent nos gouvernants pour demander aux Musulmans de revisiter leur liturgie et leurs valeurs morales infâmantes, afin de renvoyer au passé cet obscurantisme et cette barbarie qui ne ressemblent plus aux standards actuels, telles la ségrégation sexuelle, l'intolérance cultuelle, son thésaurus coranique de tortures et d'esclavagisme et les hostilités qui en découlent ?
S'exprimant devant une délégation venue du Koweït, le cheikh Abdul Aziz ibn Abdullah, Grand mufti d'Arabie saoudite, déclara fin septembre 2013 : " Qu'il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ", rapporta l'agence Fides. Selon ce prédicateur, néanmoins chef du Conseil suprême des oulémas et adepte de la doctrine du grand khalifat, donc reconnu et respecté dans ces pays islamiques, l'éradication des églises et le bannissement des impurs seraient en accord avec les préceptes fondamentaux de ce culte pratiqué dans la Péninsule arabique. Autant dire que les synagogues ont déjà été rasées dans cette partie du monde, à l'instar des temples hindouistes dont il ne subsiste plus rien en Afghanistan depuis le génocide de l'Hindi Kouch (op. cit.) et la destruction des Bouddhas de Bâmiyân. Des exactions antichrétiennes se multiplient en Indonésie, comme il en va au Proche-Orient, Balkans et Caucase compris, au Maghreb, en Afrique noire et dans une partie de l'Asie du sud-est. Pour ne citer que la France, 872 églises ont été profanés et 978 sites, calvaires, ex-voto et cimetières pillés, outragés, vandalisés en 2018, selon le ministère de l'Intérieur lors de la mobilisation du 19 février 2019 pour protester contre les actes de judéophobie. Christianophobie ou antisémitisme, les mosquées ne subissent quasiment jamais de déprédations. Il semble donc élémentaire de deviner d'où viennent les saccages de tombes et de lieux de culte !
L'ONG protestante Open Doors* publia le 11 janvier 2017, son index de persécution des fidèles du Christ, pointant une donnée en nette aggravation. Ces informations recueillies dans 50 pays musulmans, portent sur la période du 1er novembre 2015 au 31 octobre 2016. L'organisation évangélique* estime que 215 millions de personnes pâtissent d'un niveau de tourments de fort à extrême dans ces États. Le directeur de Portes ouvertes*, Michel Varton, confirmant cette prédation, perçoit une baisse de ces cruautés et des destructions de sanctuaires, temples et églises dans les zones islamiques, dès lors que les Chrétiens ou autres autochtones, à l'instar des Juifs, ont disparu ; soit décimés ou exilés. Même la France n'est pas épargnée par ces massacres perpétrés par des islamistes, ainsi le Père Jacques Hamel, le prêtre catholique égorgé en juillet 2016 par deux djihâdistes dans une modeste église de Saint-Étienne-du-Rouvray en Seine-Maritime, mais aussi un migrant iranien hébergé sur le camp " Grande-Synthe " dans le département du Nord en décembre 2015, dont la conversion au christianisme est à l'origine de son meurtre.
Puis encore, le 20 février 2017 à Avignon, ce fut le père Grégoire de l'ordre de Saint-Jean qui fut sauvagement défiguré et laissé inconscience en pleine rue par quatre islamistes africains. L'archevêque Cattenoz dénonça le silence des médias et des politiciens autour de cette affaire, dès lors qu'il ne s'agit pas d'une victime musulmane. Sur ce registre, rappelons la décapitation des sept moines de Tibhirine en Algérie, enlevés par le GIA le 30 mai 1996. S'agissant du sort de cette communauté chrétienne en voie d'extinction dans les pays musulmans, l'Index Mondial de Persécution 2013 fait ressortir, nonobstant la présence d'un personnel permanent des Nations unies (l'UNRWA), que la Palestine se trouve dans le peloton de tête des 36 pays au monde où les Chrétiens, issus des sensibilités catholiques, orthodoxes ou réformées, sont placés en grand danger (46 pays qui se déclarent islamiques sur 50 recensés, où les autres ethnies ont été quasiment décimées, sinon se sont converties ou enfuies).
En 2010, les épiscopats de communautés chrétiennes ont reçu des menaces de mort parce qu'ils avaient évoqué leur foi à leurs compatriotes. Ce pourquoi les Chrétiens d'Orient, dont les Coptes et l'Église patriarcale, fuient les territoires palestiniens, en particulier à Gaza, en raison de la situation désespérée dans laquelle ils tentent de survivre. Dans cette Palestine musulmane, la sharî'a est à la source de cette purge islamique menée contre les autres confessions. À l'intérieur de la Bande de Gaza, la pression imposée par le Hamas force les quelques Chrétiens survivants à se barricader chez eux. En Judée et Samarie, les quelques Chrétiens qui résistent encore, grâce à la présence permanente des forces israéliennes, souffrent de discriminations à l'emploi et implicitement de la privation de leurs droits civiques.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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La chute de l'Occident : une réalité hélas quotidienne et qui ne fait qu'empirer...
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il n'y aura aucune guerre civile en France parce que c'est d'une conquête dont il s'agit... Je rappelle mon article republié et traduit dans le monde en 2016, article que les médias français ont peur de publier :2034 l'année où...

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