Le verbe « chafouiner » n’existe dans aucun Bescherelles, mais néanmoins je suis chafouin. Très très chafouin, même, car les vacances sur Oléron-petipatapon sont finies et bien finies. Nous avons fermé la petite maison du petit village, dit « bye bye » à la mer et aux hirondelles, et puis aux mouettes et aux cigognes aussi, nous avons assuré les marchands du marché que nous reviendrions un jour. Nous savons bien que les fous du mois du mois d’août (les pires des baignassoutes ?) nous auraient gâché l’ambiance. Mais quand même, je chafouine grave sur les berges de la Garonne.
Autrefois, le chafouin, c’était le fourbe et le rusé. Aujourd‘hui, c’est le grognon, la langue évolue et les vacances se terminent. Et pourtant, hier encore, l’eau de l’océan était bien bonne sur la grande plage de Saint-Trojan. Et Bordeaux, aujourd’hui, ne nous parut pas encore assez belle pour que nous ayons envie de nous replonger dans la ville. Demain peut-être. Demain sûrement.