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Le Président d’un système

Publié le 13 août 2019 par Observatoiredumensonge

Depuis 2012, on élit moins un président qu'on reconduit un système.
C'est la logique même.
Un manège en marche qui cessera quand suffisamment de citoyens comprendront l'impensable régime des grands-élus et ex grands-élus sous la coupe duquel est le pays, des majorités artificielles aidant se modifient et que chacun à sa façon en subit les dures conséquences - pendant combien de temps encore: nul ne le sait.
À coup sûr pourtant en 2012, Nicolas Sarkozy ne voulait pas être réélu.
Rappelons-nous.
Bien qu'impopulaire à cause de ses cinq ans de pouvoir très contesté, François Hollande n'avait aucune chance contre lui s'il n'avait pas fait (volontairement contre lui-même) du Le Pen notamment aux Sables d'Olonne.
Mais dans cette hypothèse, il n'aurait pas pu tenir cinq de plus sans devoir revoir sa politique: celle du système qui l'avait pressenti en 2007 comme étant le mieux placé pour le reconduire.
À coup sûr également en 2012, c'est François Hollande qui devint le candidat du système.
Il eut - aussi invraisemblable que ça paraisse à beaucoup de gens - pour tâche de préparer l'arrivée d'Emmanuel Macron en 2017, avec la loi Khomri de près-réforme du code du Travail, La loi Taubira sur le Mariage Pour Tous, etc... Ne reste plus qu'assez de citoyens le comprennent maintenant: et c'est tout le problème.
En attendant, voilà à coup sûr pourquoi Emmanuel se fiche des élections présidentielles en 2022...

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Dire entre autre que "Les lois liberticides prospèrent sur NOTRE DÉMISSION COLLECTIVE" n'est pas recevable

par Michel BAUDE

Nous ne pouvons en rester à ce constat que fait François Sureau dans le Figaro Vox. pour qui les lois liberticides prospéreraient sur notre démission collective. Il fait là un constat trop réducteur et tendancieux comme le confirme selon moi ce qui ressort en substance de son propos.
Le refus des lois liberticides doit être plus fort que celui de l'erreur, même quand il s'agit de combattre la haine sur internet. Aucune loi du plus fort ne doit prévaloir même pour lutter contre la haine ou contre quoi que ce soit d'aussi moche et odieux. Comment pourrait-on dire de ces lois qu'elles prospèrent quand ça voudrait dire qu'on doive se réjouir pour ceux à qui elles profitent pendant qu'elles ne peuvent que nuire particulièrement à des millions de gens et plus généralement à tout le monde dès lors que ne serait-ce le pouvoir qui en est le principal instigateur n'en ressortira pas grandi. Pour toutes ces raisons, prétendre que les lois liberticides prospèrent sur notre démission collective est totalement irrecevable.
D'abord, cette accusation est injustifiée: Le terrain sur lequel se développent ces lois est à trouver dans la politique toujours à l'oeuvre menée depuis plus de 40 ans qui a orchestré l'état d'impuissance sociale et autre que connaissent des millions de citoyens. Dans la bouche de quelqu'un qui fait valoir sa position d'écrivain et d'avocat, c'est trop catégorique. Accuser de façon aussi péremptoire la démission collective à laquelle il s'associe, c'est laisser entendre qu'il serait prétentieux d'émettre une autre explication que la sienne. Aussi, François Sureau serait le premier de la classe de toute la société dans chaque membre de laquelle il dit voir une personne qui n'est "jamais dérangé par les opinions qu'il réprouve".
Et enfin, c'est un appel incroyable au défaitisme en forme presque de plaidoyer. Si, dans un premier temps, il condamne assez énergiquement les lois liberticides, dans un deuxième non seulement il s'en accommode très vite - il dit bien "notre démission collective " - mais ce notre a valeur de commandement à accepter. Il s'inclue dans cette démission. Du rejet pure et simple qu'il manifeste vis à vis de ces lois dans son analyse, il aboutit dans sa conclusion à la reconnaissance d'un constat que quoiqu'on en pense par ailleurs, ces lois liberticides sont compréhensibles même si elles sont injustes, et tout ce que vous voulez: criminelles, imbéciles et prospèrent sur une démission collective qu'il appelle presque de ses vœux... Tout cela ressemble au mieux à une bien étrange cabriole...
Plus encore. Si au nom de la liberté d'expression la haine sur internet est inadmissible, des restrictions de cette liberté le sont encore plus, si vertueux que soit ce qui anime tout refus de cette haine fait au nom du respect dû à des règles. Car de telles restrictions comme tout laisser-aller qui y conduise, reviendraient à supposer que la vérité considérée au mépris de la liberté serait préférable à l'exercice de la liberté pratiquée au mépris de la vérité. Ce serait pire que tout: la négation de la liberté et de la vérité comme idéal, modèle de société.
C'est donc cette politique toujours à l'oeuvre menée depuis plus de 40 ans qu'il faut combattre. Ce qui ne sera possible que par une organisation pas à pas, point par point des citoyens, par les citoyens, pour les citoyens qui devront - puissent-il arrêter de penser et réfléchir avant - comprendre que c'est par une réforme bien comprise du Code électoral qu'il parviendront non à contrôler les lois ou à je ne sais quel rêve insensé de prendre et d'exercer le pouvoir mais à contrôler ceux qui les font.

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