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La conquête de l’Occident N°18

Publié le 26 septembre 2019 par Observatoiredumensonge

Qu'on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l'accepter c'est se soumettre. Chapitre 18

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La conquête de l’Occident N°18

La conquête de l'Occident

Par Daniel Desurvire

Chapitre 18

Des idéaux imprimés par l'Islam qui confinent à la duplicité

a) Les sukuks :
La tontine ou les micro-crédits (The Microcredit Summit Campaign, Monts de Piété ou prêts sur gage), dont la formule fut reprise dans les pays émergeants, ne sont pas comparables aux sukuks musulmans d'origine ottomane, puisque ces prêts, d'obédience islamique, ont la réputation certifiée et soutenue d'engranger des plus-values en amont de l'acquisition du bien vendu à l'acquéreur dudit crédit. Dans les faits, les sukuks, n'obéissent à aucune règle du marché monétaire et financier réglementé par l'OMC, car ce type de crédit est seulement rattaché à la sharî'a. Il ne s'agit donc rien de moins que d'un prêt à usure dissimulé, quoique réfuté par la confrérie islamique ; une imposture de plus à relever dans la pratique du Coran.
Dans les faits, ces emprunts relèvent plutôt d'un anatocisme : des intérêts capitalisés dès le départ de l'emprunt où des royalties sont prélevées à la façon d'un racket par les imâms pourvoyeurs de fonds, dont se défendent les islamistes qui croient trouver ainsi une morale dans le Coran (voir en suivant*). De surcroît, il n'est pas rare que le prêteur de jure et facto usurier, tel un tribut au profit du seul culte islamique, s'octroie une prise d'intéressement à la sortie. Cette double vente (bay al-înah) est encore usuelle dans les hiérocraties et monarchies musulmanes, ainsi au Maroc. D'ailleurs, Muhammad Yunus (commerçant Bangladais et Prix Nobel de la paix en 2006) se démarqua de cet usage mahométan, sachant qu'il s'agit effectivement de prêts toxiques sournoisement corrosifs, en fondant la Grameen Bank.
*Versets 276 à 278 : " ... Dieu a permis la vente, il a interdit l'usure... Ceux qui retourneront à l'usure seront livrés au feu où ils demeureront éternellement... Ô croyants ! Craignez et abandonnez ce qui vous reste encore de l'usure, si vous êtes fidèles ". De surcroît, les emprunteurs en mal de remboursement, malchanceux ou mal conseillés par leur investisseur, risquent les pires châtiments en place publiques, les amputations de membres et la décapitation à la hache demeurant des spectacles très prisés en place publique, notamment dans les émirats de la péninsule arabique et dans les pays du pourtour du Sahel. Curieusement, les banquiers en babouches, djellaba et keffiehs ne se sentent nullement concernés par ces injonctions et admonestations coraniques.
Au premier abord, ces aménagements transactionnels - en apparence seulement - non rémunérés autour des prêts apparaissent de bon augure. Mais ne nous y méprenons pas, car les sukuks, comparables à des certificats d'investissent en droit islamique, consistent à ce que le prêteur achète le bien convoité à la place de son emprunteur. Il ne s'agit rien de moins que d'un gage, une antichrèse, une sûreté intuitu pecuniae. Puis, ce premier acquéreur rétrocède ledit bien immédiatement à son client à un prix convenu nettement majoré, sans faire valoir, de façon ostensible, un crédit d'emprunt à l'acquéreur final. Certes, dans cette pratique léonine, il n'y a aucun intérêt visible qui apparaisse au contrat, pour mieux se détourner de la loi islamique, alors qu'il s'agit bel et bien d'une manœuvre spoliatrice et dissimulatrice, empreinte de tartuferie.
Cette transaction nébuleuse, qui dissimule de subreptices mais confortables bakchichs versés à la phalanstère des imâms, est ainsi assortie, en amont de la rétrocession onéreuse entre le bailleur de fonds et son débiteur, d'une plus-value plus ou moins conséquente sur le différentiel de cette mutation atypique : l'usure n'étant pas dans le prêt, mais dans les droits d'entrée (gratification cultuelle) durant l'exploitation du bien attaché aux sukuks (intéressement aux bénéfices dit khoms, soit 1/5ème) et la revente (butin final, sourate al-Anfâl : 8.42). Les sukuks s'apparentent incontestablement à une forme recelée de capitalisation de la dette et des intérêts dans une singulière confusion des genres et patrimoines, dès lors que les intérêts dissimulés sont thésaurisés dès le départ des remboursements jusqu'au solde du principal et intérêts. Rien d'étonnant que cette pratique soit prohibée en droit bancaire français.
Pourtant, d'aucuns persistent encore à répandre l'idée, entretenue par les inconditionnels islamophiles, naïfs sinon serviles et corrompus, que la finance en Islam se distingue en bien des systèmes équivoques d'Occident. En se clamant vertueux, l'Islam ajoute pourtant à cette déliquescence dont il n'échappe pas sous l'empire des arabesques dorées du Coran ; comme si la probité que vante ses écritures sacralisées, en profitant du charme discret de ses mosquées et madrasas, pouvait se substituer à l'impôt obligatoire que prélève les États démocratiques sur les deniers des contribuables et cotisants sociaux.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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