On se moque ouvertement sur les réseaux sociaux de l'absence de sourire sur le visage de Greta Thunberg. De même que de sa fureur et de ses larmes lors de son discours à l'ONU.
On mentionne parallèlement qu'elle est autiste.
On prétend aussi qu'elle serait manipulée, qu'elle joue la comédie, et que sais-je encore.
Cela montre combien l'autisme en général et le syndrome d'Asperger au féminin en particulier, sont mal connus.
Si elle ne sourit pas, si elle s'enflamme de colère et pleure en public, c'est précisément parce qu'elle est autiste, parce qu'elle prend son combat plus à coeur que n'importe quel neurotypique, qu'elle est sincère et sans filtre jusqu'au bout de ses longs cheveux, et qu'elle est submergée par ses émotions.
Il ne viendrait à personne l'idée de se moquer d'un malvoyant qui se cogne dans un panneau de signalisation. Pourquoi alors se moquer des traits autistiques de cette jeune fille ?