10h : Je me lève enfin : il y avait longtemps que je ne m’étais plus levé aussi tard, mais déambuler à la Foire Saint-Michel avec ma pancarte sur le dos m’a rincé. Si j’y retourne ce matin, ça va plutôt me mouiller : il pleut à seaux…
14h30 : La pluie a cessé, je risque donc une nouvelle tournée à la foire. Comme je m’y attendais, il y a moins de déballeurs qu’hier, les ardeurs de mes concitoyens ayant été passablement refroidies par les intempéries matinales… Il y a longtemps que je suis un habitué de la foire Saint-Michel, et là, j’ai l’impression de rendre visite à un ami malade !
17h30 : J’ai fait mon tour, je n’ai eu qu’un client. Je m’arrête quelques instants au square Kennedy pour écouter le groupe Hobaya dont font partie notamment Claire Morin et Harold Kiefer : ils sont très bons, si vous avez l’occasion de les voir sur scène un jour, n’hésitez pas !
Lundi 30 septembre
19h : Rien à signaler, j’ai passé la journée à préparer mon cours. Et oui, préparer deux heures de cours, ça demande au moins un après-midi de travail ! Et il y en a qui disent que les profs de fac sont des fainéants ! Excusez-moi de ne pas rire, j’ai les lèvres gercées…
Mardi 1er octobre
10h30 : Cheminant en ville pour acheter des fournitures, je suis surpris par une averse. Pas de doute, l’automne est bien là ! Bizarrement, je n’arrive pas à trouver ça désagréable. Après tout, pourquoi faudrait-il trouver pénible d’avoir un temps d’automne en automne ?
14h30 : Je sors une seconde fois pour régler une formalité à la mairie de mon quartier. Je constate que le décès de Chirac fait toujours la une des journaux : on en avait à peine fait plus pour Mandela ! Là, oui, pour le coup, ça commence à me paraître excessif au regard de ce que le défunt avait vraiment fait de positif à long terme pour notre pays… Il a passé sa vie à se prendre les gens pour des cons et ceux-ci continuent à se laisser embobiner après sa mort : de ce point de vue-là, le destin de Chirac ressemble vraiment à celui de Johnny Hallyday !
18h : Au cours du soir, on a une patate douce comme modèle. Ce n’est pas palpitant, mais il faut en passer par là. Je constate que j’ai un mal de chien à repérer les ombres : la prof m’en signale une que je n’aurais jamais remarquée ! Je dois avoir le regard formaté par des années de lectures de BD où les images étaient composées d’aplats uniformes…
Jeudi 3 octobre
17h : Je quitte L’arTpenteur où j’ai tenu la permanence de mon exposition pendant trois heures. Je n’ai pas eu une seule visite et Florence me suggère d’abandonner : je dis non, quand j’ai décidé de faire quelque chose, je vais jusqu’au bout. L’expo est prévue jusqu’au 25, point barre ! Têtu, moi ? Peut-être, mais je n’arrive pas à envisager ça comme un défaut. Sachez donc encore une fois que si vous pouvez passer à Saint-Renan le mercredi ou le jeudi après-midi, je serai là quoi qu’il arrive pour vous accueillir et parler de mon activité graphique. Ah mais !