Peut-être que tout peut se résumer à ça :
L’adulte est un moraliste désabusé
Bien caché et protégé derrière son armure de chevalier
Du fond de ses entrailles, bien certains de ses gestes il s’octroie un rôle
Inconscient à lui-même, il ne se voit pas devenir un drôle.
Quand, à côté du chemin tracé s’éloignent ses pas et leurs impacts,
Il ne se souvient plus qu’il demande aux enfants d’assumer leurs actes.
Sans courage et sans aucune bagarre,
Aussi fidèle qu’un pilier de bar.
Incapable d’affronter ses tares,
Il rentre chez lui dare-dare.
Sacrifiant de son enfance la totalité de ses rêves,
Ou vivant avec la peur au ventre de tomber dans un piège.
Il supplie autours de lui qu’on lui pardonne cette trêve.
Sans suspendre et sans cesser de crier aux voisins que tout ceci n’est qu’un sacrilège.
De son regard, chaque jour un peu plus confus,
Il ne s’imagine pas que tout ceci est maintenant peine perdue
Ne lui resteront alors que pour seuls témoins,
Les traces de son égo qui ne peuvent tenir dans un coin,
Réprimant de sa vie et de son espièglerie une grande partie de ses besoins,
D’un adulte plein de joie et de folie se profilera l’image d’un sagouin.
C’est maintenant à moi de reprendre les mots du Prince,
Car la question se pose au vu de nos vies et de tout ce qui coince.
Loin de moi l’idée de passer pour une fanfaronne mais….
Peut-on vraiment être sûr qu’il faille devenir une Grande Personnes