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Bière artisanale – Trois bouts de bière glacés ont changé mes habitudes de consommation – Red Deer Advocate – Bière

Publié le 12 octobre 2019 par Cafesecret

Les mains levées, quiconque a déjà siroté une boisson d'une bouteille brune appelée stubby.

OK, c’est toute une forêt de mains levées. Vous ressemblez tous à une classe de 3e année lorsque l’enseignant demande qui veut une récréation plus tôt.

Oui, moi aussi, je me souviens du temps où une personne pouvait obtenir un cas complet de faux pour ce que vous payez maintenant pour un seul verre de bière.

En fait, je suis un tel fossile que je me souviens très bien de nous, jeunes punks, rassemblés au Park Hotel, dans le centre-ville, pour des rafraîchissements et un groupe de musique. Notre ami Gary C., lors d’occasions spéciales (comme le samedi, par exemple), retirait un billet de 20 dollars et disait à la serveuse: «Nous en prendrons 100…».

Et ces 100 verres ALCB rempliraient jusqu'aux bords quatre de ces tables rondes recouvertes de serviettes éponge.

Pour ceux d'entre vous qui ont une aptitude impressionnante pour l'arithmétique, oui, vous avez raison: ces petits verres de bière coûtaient 20 cents chacun à cette époque.

Vingt cents ces jours-ci vous rapporteront deux, en nombre, deux minuscules morceaux de chewing-gum Fleer Double Bubble, et c’est à peu près tout.

Alors pourquoi suis-je à propos de la bière cette semaine? Je ne tolère certes pas l’ingestion irresponsable ou excessive de boissons alcoolisées, mais je dois admettre que j’ai un penchant pour un bon Coors froid de temps en temps.

En outre, un article récemment publié dans l'ouvrage Aggravate a attiré mon attention, est entré directement dans mon cerveau minuscule et m'a amené à réfléchir un peu.

L'article était intitulé: "Un homme allemand éteint le feu avec de la bière."

Je dois avouer avec honte que ma première pensée n’était pas: «Oh, ce pauvre gars a un feu.»

Vous savez quelle était ma première pensée? "Quel gaspillage de bière."

Il s'est avéré que ce mec conduisait le long de l'autoroute lorsque sa voiture a pris feu. Il avait de la bière dans sa voiture (bien sûr, il célébrait l'Oktoberfest, même si c'était en septembre) et on lui attribue une «pensée rapide» en utilisant la bière pour éteindre le feu.

Donc, alors que je me représentais cet homme courant frénétiquement autour de sauter et de verser des bouteilles de Becks sur les flammes vacillantes engloutissant das Auto, cela m'a en quelque sorte rappelé mon souvenir de ma première bière. Je grince encore.

Je devais avoir 12 ou 13 ans et je grouillais autour du ruisseau Waskasoo dans le buisson d'automne frisquet près de notre maison à Parkvale, et voilà que je suis tombé littéralement sur trois bouteilles tronquées de Labatt Blue semi-enterré.

C’était un véritable trésor: nous n’avions pas d’alcool dans notre maison, et j’étais très impressionné par la découverte de tels bijoux interdits.

Ils étaient évidemment là depuis longtemps, alors il m'a fallu un certain temps pour les déterrer car ils étaient plus ou moins gelés dans le sol et je les ai cachés dans un endroit secret dans la brousse.

Après plusieurs semaines de planification et de ruse, nous avons réuni quelques amis et nous-mêmes organisé une petite fête dans la brousse. Cela consistait à faire circuler des brindilles de pilsner congelé, dont je me souviens bien, elles avaient le goût d'une infusion de chaussettes sales, d'animaux morts et d'eau d'égout.

Comme les jeunes sans cerveaux que nous étions, nous avons réussi à forcer les trois stubbies sales et à moitié gelés sans aucun effet – sauf un cas grave ultérieur de la pomme verte redoutée en deux étapes.

Mais comme souvent, j’ai tiré une bonne leçon de ma folie. Je ne suis plus jamais allé près d'un Labatt Blue.

Harley Hay est un auteur et cinéaste de Red Deer. Vous pouvez le contacter à [email protected].

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