Un petit objet rangé soigneusement dans un mouchoir de soie, un carnet de bal en corne orné d’un décor floral… sur les pages faites de plaquettes d’ivoire, un prénom et un nom ceux d’Amélie Asseline et quelques noms de danse.
Amélie est née en 1856, fille d’Alfred Pierre Asseline écrivain et journaliste (dont vous pouvez retrouver quelques oeuvres dans Gallica) et de Marie Antoinette Rabany (originaire de la Réunion). Amélie petite nièce de Paul Foucher et de Victor Hugo comme toutes les jeunes filles issue de famille bourgeoise, est invitée dans les bals sans doute avec sa jeune sœur Alice de deux ans sa cadette. Elle devait sans doute ressembler dans ces occasions à ces gravures de mode du « Petit courrier des dames ». Robe de bal, gants, éventail et carnet de bal, qu’elle devait être jolie!
Une danse pour chaque feuillet d’ivoire: Quadrille, Polka, Valses, Mazurka et sous chaque danse trois numéros en face desquels figurent les noms des danseurs.
Au dos de la dernière plaquette d’ivoire, une phrase: « elle aimait trop le bal, c’est ce qui la tua »…
Peut-être a t elle rencontré son futur marié lors d’un de ces bals. Elle épouse Georges Mitzakis le 9 février 1893 à Paris.
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