Un proche de Sa Sérénissime Suffisance a confié au magazine 'Voici' qu'il avait "plus que besoin de faire un break", oh, mais on ne le retient pas, qu'il en prenne un, mais très long... Parce que depuis " pensez printemps, les amis... ", il n'est toujours pas arrivé à " réconcilier l'ambition et le réel ".
Ce sont les Français qui sont fatigués de Manu1er !
Par Nanouche
Un proche de Sa Sérénissime Suffisance a confié au magazine 'Voici' qu'il avait "plus que besoin de faire un break", oh, mais on ne le retient pas, qu'il en prenne un, mais très long... Parce que depuis " pensez printemps, les amis... ", il n'est toujours pas arrivé à " réconcilier l'ambition et le réel ".
"Emmanuel Macron est très fatigué, il est perturbé, contrarié, et cela commence à se voir. À Honfleur, tout le monde a remarqué ses tempes qui se dégarnissent, son visage qui se creuse. Il faut dire que la situation politique de la France le préoccupe énormément...", la situation actuelle n'est que la conséquence de son immaturité et de son incompétence ! C'est lui qui a créé cette situation et personne d'autre. Quant à " perturbé ", tout le monde était au courant depuis le début.
Président de la République ne s'improvise pas et s'il a envie de démissionner, on le rassure, on ne lui en voudrait absolument pas. Lui, qui mettait en avant son jeunisme, son immaturité (en meeting à Londres), son dynamisme et tout et tout, confiait en 2018 être 'claqué', alors, il avait pris une semaine complète à ne rien faire aux frais des contribuables. Il abuse des week-ends à la Lanterne, au point que les policiers se sont fait porter pâle, tellement ils n'en peuvent plus. Le 31 mars 2019, il se disait 'rincé et essoré' et il n'était pas loin du 'burn-out' choupinet, décidément... Admirer la beauté de son nombril ? Cela fatigue. Se pavaner pour faire des selfies ? Cela fatigue. Se donner en spectacle ? Cela fatigue. Ouvrir sa grande bouche pour agiter sa langue H24 ? Oh, que c'est fatiguant, surtout pour ne rien dire, juste meubler ! Donc enfumage à la fatigue... Le maître des horloges serait-il devenu prisonnier des circonstances ?
Il se croyait invulnérable et maniait, à l'envie, insultes et rodomontades à l'égard des récalcitrants, pardon 'de ceux qui ne sont rien' et des 'Gaulois réfractaires', de plus en plus nombreux à ne plus le supporter. Prend-il conscience, un peu tard, que la France n'est pas un pays de moutons prêts à se faire tondre sans réagir ? Aujourd'hui, ils manifestent leur désaccord, par l'intermédiaire des sondages, il décroche dans l'opinion parce qu'il ne fait plus illusion et pas qu'un peu. Ah, mais il est vrai que la manifestation du 5 décembre contrarie Choupinet1er, bientôt il portera une moumoute si cela continue, parce que l'addition des mécontentements est monstrueuse et il en a une trouille 'verte'. La crainte d'une " coagulation " de la fronde des soignants avec celle des opposants à la réforme des retraites, dans une France en ébullition. Cette contrariété inhabituelle inconnue de cet enfant gâté le fait vaciller et le plonge en dépression, pardon, dans une grande fatigue. La France n'a pas, à sa tête, Jupiter ou Altas, mais simplement Nabuchodonosor, le colosse aux pieds d'argile abattu par le premier coup de vent... À moins que cela ne soit ENCORE, une fois de plus, un gros mensonge afin que certains s'apitoient sur son auguste personne.... Pov'chou, il est fatigué. Il vient de découvrir que contrairement à ce qu'il pensait le " travail " c'est " pénible " ! Allons 'les enfants' Soyez tous bienveillants avec votre président chéri, comme il l'est avec vous, il est fatigué le pauvre ! Il est tellement fatigué " start-up nation ", qu'il n'a même pas eu la force de tweeter son indignation contre la manifestation de la honte celle " contre l'islamophobie " où l'on a vu une petite fille arborant une étoile jaune, oh, elle n'était pas la seule, mais aucune condamnation de la Macronie si prompt à s'indigner d'habitude pour rien... Ah, ce n'était pas son affaire ni celle de CastaKéké, clientélisme oblige ! Infâme, ignoble, parallèle odieux, ils ont osé comparer leur sort à celui des six millions de personnes exterminées par les nazis. C'était la manifestation de la victimisation, de l'islam politique triomphant.
Macronéron c'est, aussi et surtout le retour de la lutte des classes dans une société qui se divise désormais en deux blocs : élitaire et populaire. Il cristallise contre lui une vive hostilité. La France, n'a plus rien à voir avec cette nation soudée par l'attachement de tous aux valeurs d'une république une et indivisible. La France ressemble à un pays morcelé, fragmenté en sociétés et contre-sociétés qui au mieux s'ignorent, et au pire se détestent. L'effacement progressif de l'ancienne France sous la pression de la France nouvelle a pour effet sur la société tout entière : la sécession des élites, l'autonomisation des catégories populaires, la formation d'un réduit catholique, l'instauration d'une société multiculturelle de fait et la dislocation des références culturelles communes. La France, en plus de tout cela, n'est plus qu'un pays qui s'appauvrit. Avec l'avènement du " Nouveau Monde " nous sommes entrés dans une ère, qui fait du mouvement du brassage d'air la loi universelle, si au moins cela était productif, mais non ! Au Macronistan tout ce qui ne se 'transforme' pas doit disparaître. S'adapter, se réformer, rester dynamique ; la mode remplace tous nos critères, le flux prend la place de l'être, et le chiffre de la lettre.
Manu1er a installé une crise inédite qui fracture comme jamais le pays, un épuisement intérieur qui n'a jamais été aussi violemment ressenti. Le déséquilibre qu'il crée par son incapacité à représenter la fonction suprême est dangereux parce que l'essentiel de nos existences se trouve peut-être bien plus dans ce qui est reçu et transmis, que dans ce qui est vainement 'transformé' au nom du pseudo-progressisme. Et ce qui donne sens aux changements que nous pouvons apporter, ce ne peut être que la stabilité d'un but qui seul mérite notre effort. Pas de société qui s'améliore sans chercher le bien commun. Ce qui rend possible le mouvement de toute vie, et ce qui lui donne un sens, c'est toujours ce qui demeure.
L'emprise de la bien-pensance ne cesse de grandir avec tous les clichés et les poncifs qui font la médiocrité d'une époque : nous vivons à l'ère des conformismes, et du vide universel au nom d'un humanisme privé d'humanités... La dictature du prêt à penser et de la 'bienveillance', rançon de l'inculture, empoisonne nos vies de joyeusetés factices dans laquelle l'homme se perd. Quant aux " matons de Panurge " (l'ensemble des censeurs de la pensée) bien planqués, que peuvent-ils comprendre à ces Français qui se battent pour une vie meilleure ? " La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous a fait basculer dans l'a-société. Ces élites qui ne voient pas cette France périphérique. No more society. Mais les classes populaires n'ont pas disparu pour autant. La vague de révolte qui traverse aujourd'hui le monde occidental, des urnes à la rue, des leaders populistes aux 'Gilets jaunes', n'est qu'une partie visible et réelle de la société. Il y a urgence : si la raison ne l'emporte pas, les pressions de la mondialisation qui élargissent les fractures sociales et culturelles risquent de faire exploser le modèle républicain " (Guilluy).
Mais est-ce que tout cela est SON affaire, est-ce que La France est SON affaire ?
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