Il a tellement plu que les jardins sont devenus des piscines. Mes branchies poussent et mes pieds se palment, tandis que, dans les parcs, les chênes se demandent s’ils n’eut pas été opportun que la divine providence fasse d’eux des palétuviers. On baigne, on trempe, on patauge, et le chêne nage tandis que les éventuels cèpes à ses pieds se noient dans le jardin devenu éponge.