Léopold Silice sera encore le héros du jour pour le S de ce ChallengeAZ. Il était en plus d’être artiste, curieux de tout. Comme je vous l’ai précédemment montré il faisait de la photographie et s’intéressait aux images. C’est ainsi qu’il s’est penché sur la stéréoscopie.
La stéréoscopie
« La stéréoscopie (du grec stéréo- : solide, -scope : vision) est l’ensemble des techniques mises en œuvre pour reproduire
Stéréoscope de Holmes Stéréoscope à mainune perception du relief à partir de deux images planes.
La stéréoscopie est née juste avant la photographie (le stéréoscope de Charles Wheatstone a été publié quelques mois avant les travaux de Louis Daguerre et de William Henry Fox Talbot), bien que des traces plus anciennes dans des interrogations et expérimentations picturales soient trouvées.
Elle se base sur le fait que la perception humaine du relief se forme dans le cerveau lorsqu’il reconstitue une seule image à partir de la perception des deux images planes et différentes provenant de chaque œil.
Il existe, pour réaliser ces images, aussi bien que pour les observer, une grande variété de moyens, à la description desquels plusieurs centaines de livres ont été consacrés.
Stéréoscope de Holmes
Ce stéréoscope, qui date des années 1850 à 1900, était destiné à l’observation des cartes stéréoscopiques, en plein essor. Il comprenait deux lentilles prismatiques insérées dans une visière (la visière peut être fait de métal) caractéristique, ainsi qu’un support en bois pour tenir la carte stéréo. Un manche, à la partie inférieure, facilite la préhension de l’ensemble. Ce type de stéréoscope restera en fabrication durant un siècle. » (source Wikipédia)
C’est un de ces appareils que possédait Léopold (celui que vous voyez à droite)
Stéréoscopes à main
« Le développement des appareils à plaques des années 1900 demandait la création de stéréoscopes rajeunis par rapport aux précédents, et répondant aux nouvelles exigences des nombreux amateurs adeptes de la stéréoscopie. On construisit donc des visionneuses moins élaborées que les précédentes du point de vue de l’ébénisterie (adieu, les galbes et la marqueterie !), mais bien davantage en ce qui concerne la mécanique (belles rampes de mise au point à crémaillères en laiton, écartement variable des oculaires) et l’optique (oculaires de grand diamètre, parfois des doublets achromatiques). Il existait aussi des appareils simples et bon marché, cependant suffisants pour une observation satisfaisante. » (source Wikipédia)
Léopold ne se contentait pas de regarder des images stéréoscopiques, il en fabriquait lui même. Je n’ai pas retrouvé d’appareil photographique dédié dans ses affaires, mais son beau-père étant opticien, sans doute avait-il accès à ces appareils. Il avait une passion pour la nature et les arbres et la plupart de ses vues stéréoscopiques sont sur ces thématiques. Il possédait aussi quelques vues, sans doute achetées, de lieux connus du monde entier.
Retrouvez Léopold Silice dans mon arbre généalogique.
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