Cette classe dirigeante devrait savoir qu'un peuple sans référentiel peut mener une nation au suicide.
Par Claude Picard
Aujourd'hui, même les plus sceptiques l'admettent : notre nation, pourtant habituée à la diversité des pensées et des opinions, et qui savait, malgré tout, garder son unité, s'éclate en une multitude de confréries les plus incongrues comme jamais auparavant et à ce point-là.
On ne compte plus les regroupements, inconcevables et hétéroclites, d'adeptes de ceci ou de cela, qui ont tous en commun - d'une façon ou d'une autre - le rejet et la détestation de nos valeurs et de nos traditions. Le pouvoir politico-médiatique, lui-même, aveuglé par son idéologie multiculturelle, favorise cette communautarisation des genres, culturels ou sexuels, et des ethnies, où l'émotion s'exprime avant tout autre raisonnement. Désormais, " on dresse les gays contre les hétéros, les Noirs contre les Blancs, les femmes contre les hommes " dixit, Douglas Murray, écrivain et journaliste. Et le constat est là : une véritable folie collective s'empare de la raison, et des excités en tous genres croient, dur comme fer, que leur névrose personnelle doit, absolument,devenir une cause nationale.
Cette émotivité maladive fait oublier, un peu trop vite, à notre classe dirigeante que le peuple, à cause de cela, traverse actuellement une crise identitaire qui lui fait perdre tous ses repères, même géographiques : il ne sait plus où il habite ! Cette classe dirigeante devrait savoir qu'un peuple sans référentiel peut mener une nation au suicide. Heureusement, çà et là, et pas seulement en France, quelques fois dans la confusion, des pans entiers de population se révoltent et tirent la sonnette d'alarme. Car, même si ce n'est pas toujours clairement dit, ces révoltes dénoncent la faillite des gouvernements à voir et à entendre la détresse des peuples devant le vide des prospectives. Cette angoisse traduit les questions que n'importe quel observateur de la vie politique et sociale se pose : pourquoi nos gouvernants continuent-ils à laisser entrer, sur notre sol, des immigrés, alors que le seuil de saturation est largement atteint depuis longtemps et que le chômage et la misère touchent toutes les familles, vaincues de la mondialisation, qui habitenthors des circuits économiques des grandes métropoles ? Pourquoi nos gouvernants laissent-ils des milices d'extrême-gauche, intolérantes et pleines de haine, faire la loi dans les manifestations et dans les facultés ? Pourquoi nos gouvernants ne prennent-ils pas la mesure de la dangerosité des infiltrations islamistes dans tous les rouages de nos institutions ? Malgré tous ces dangers, nos gouvernants préfèrent favoriser l'émergence de communautés culturelles, sexuelles ou ethniques et prendre le risque de fracturer, définitivement, la France. Le but, est-il d'établir une société de consommateurs nomades mondialisés, sans racines et au final, sans avenir ? À courte vue, cela est jouable...
Mais ce serait sans compter sur le bon sens populaire, qui n'est pas encore complètement absent, chez bon nombre de Français, moins décérébrés que notre classe politico-médiatique qui croit qu'elle va nous jouer du pipeau pendant longtemps. Si notre nation se meurt, le peuple, lui, même blessé, est bien vivant ! Pas mort, il bouge encore ! Pour le meilleur, mais aussi pour le pire si ce peuple en colère ne pouvaitpas être canalisé par une force politique digne de ce nom. Et dans ce cas, il risquerait fort de se retrouver dans une impasse ou prendre les chemins d'une révolution incontrôlable. Le souvenir des révolutions passées et leurs cortèges de souffrances et de crimes, devrait nous faire réfléchir et nous obliger, collectivement, à la plus grande sagesse. Aujourd'hui, plus que jamais, il importe de faire taire nos petits intérêts partisans et d'arrêter nos invectives ineptes.
Pour la survie de la France, le rassemblement le plus large possible devient un impératif politique majeur, bien au-delà de l'union des droites, chère à certains.
Claude Picard
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