En déjeunant et refaisant le web avec celui que je vais bientôt voir disparaître sous la mousse (on est 3 et demi à comprendre et alors ?), j’ai eu une révélation : tous nos soucis trouveraient leur origine dans cette chose bizarre qu’on appelle l’humain. Celui qui a des avis, des attentes, des besoins (d’amour), un égo, des susceptibilités, des besoins (de comprendre), des points de vue, des coups de coeur, des besoins (de liberté), des coups de gueule et des émotions… chacun d’entre nous en somme.
J’entrouvre une porte déjà grande ouverte ? Peut-être. Mais comment expliquer qu’en se délectant de GRP, data base, emailings et autres focus groupe, quelques marketeurs aient de façon globale aussi gravement oublié la différence entre manipuler un média et adresser l’humain. Et dessiner le portrait robot du consommateur type en lui donnant un prénom et une couleur de cheveux pour démontrer la prise en compte de son consommateur n’a jamais fait illusion, ça n’engage en rien dans une démarche personnalisée, incarnée et interactive.
Je leur conseille une lecture urgente, avec ou sans le prisme 2.0, de “La Publicité selon David Ogilvy” ou des ogilvyisms, la transposition est assez immédiate et démontre à quel point il ne s’agit pas d’une évolution mais d’un retour à des fondamentaux qui semblent avoir été oubliés un peu vite.
“Le consommateur n’est pas un imbécile : c’est votre femme…”