En déambulant sur la toile en ces temps tendus, je croise la question suivante : « Au nom de sa richesse patrimoniale et son rôle pour le climat, est-il envisageable d’internationaliser l’Amazonie ? » (Equal Times). Considérant la personnalité de Monsieur Bolsonaro, je serai encline à répondre « oui ».
En déambulant toujours, je découvre que la société des bernard-l’hermite n’est pas si égalitaire que cela dès lors qu’il s’agit de trouver un toit (en l’occurrence la coquille d’un autre crustacé), mais tout de même plus que certaines sociétés humaines : avec un coefficient de Gini de 0,32, le bernard-l’hermite fait moins bien que l’humain de Slovaquie mais bien mieux que celui d’Afrique du Sud. Pour mémoire, je rappelle qu’un coeff de Gini supérieur à 0,4 est considéré comme potentiellement facteur de révolte voire de révolution (à lire dans Korii).
En déambulant encore, j’apprends que le cri de la carotte, ce n’est pas du pipeau, puisque « les plantes émettent un son lorsqu’elles sont stressées » (La Relève et la Peste).
En finissant ma balade, je me pose sur l’île de Patiras, dans l’estuaire de la Gironde (localisation ci-dessous), qui accueillait les pestiférés au temps où Bordeaux et sa région étaient confrontées à cette épidémie (à lire dans Sud Ouest).