Aberdeen la grise

En quittant les vignes du bordelais sous un ciel bleu et une température estivale de 26°C, je savais bien que j'allais me retrouver sous des températures plus fraiches et des ciels nettement moins étoilés. Je ne pensais pas être si bien servi car me voici arrivé dans Aberdeen la grise, capitale écossaise de l'or noir, sous un ciel gris de gris et une température presque hivernales de 11°C seulement. Cela fait drôle de revenir ici, d'entendre de nouveau le cri des mouettes et de voir tout le monde habillé avec une polaire, un pullover ou un manteau bien remonté, enfin presque tout le monde, car l'écossais sortant du pub reste en T-Shirt. Aberdeen, la grise peut-être, mais ce n'est certainement pas Aberdeen la triste, car ici, les gens sont plutôt contents de profiter de l'opulence de l'or noir et le prix prohibitif de celui-ci n'est certainement pas pour leur déplaire car grâce à lui, Aberdeen la grise est devenue Aberdeen la riche.