La photo de 2019 : ce n’est pas chez nous, ce ne fut que quelques jours, mais elle représente cette paix recherchée :
un jour ce ciel bleu, un petit vent chaud, la campagne, la mer, la vie à deux, un bon livre.
Dernier jour de l’année. Trente-quatrième billet de l’année. La plus petite en terme de publication de billets. Essoufflement? Fatigue intellectuelle? Plutôt un rythme de vie différent. Quatre mois en Floride apportent des amitiés nouvelles et donc beaucoup de bavardage social qui se poursuit le reste de l’année.
Si je parle plus, corollaire : j’écris moins, je lis moins.De 2019, je retiens trois titres : Lambeaux de Charles Juliet, Les Foley d’Annie-Claude Thériault et Anne Hébert, vivre pour écrire de Marie-Andrée Lamontagne.En 2019, après quatre ans de réécritures, d’attentes, d’envois, d'espoir et de désillusions, j’aurai pris la décision d’autopublier Héritages Les têtes dures. Il y eut la vente de notre Roadtrek donc moins de voyages ici et là, de camping dans les parcs, de petits feux de camp le soir. Il y eut ces vingt aller-retour à Saint-Laurent en octobre et novembre et deux grippes (je ne pensais pas que c’était possible) en décembre qui ont grugé temps et énergie.Il y a eu le décès de très bons amis, mais aussi un mariage. Mais comme toujours, je ne garderai en mémoire que le meilleur : le ciel bleu, les folies et les rires, les chansons et la musique de la Floride; les fêtes, les bons repas en famille; le doux temps de vivre près d’un arbre, d’un oiseau. Que me réserve 2020? Je ne veux pas le savoir. Ce que je me souhaite? Rien d’autre que la paix. Celle du cœur, de l’esprit. Celle du corps aussi.Ce que je vous souhaite : le meilleur.