D’ou viennent les etrennes ?

Publié le 01 janvier 2020 par Minette91


Que vous vous y adonniez ou non, vous connaissez forcément la tradition des étrennes qui
consiste à verser une petite somme d’argent à certains professionnels,
tels que les facteurs ou le concierges, au mois de janvier.

Mais savez-vous comment est née cette coutume ?

Il y a fort à parier qu’en janvier 2020, tous les français ne penseront pas à offrir
un petit billet ou quelques pièces aux individus œuvrant pour eux à l’image des pompiers,
facteurs, gardiens d’immeubles ou éboueurs, car la tradition des étrennes se perd peu à peu.

Pourtant cette coutume ne date pas d’hier…….
Elle a même perduré pendant de nombreux siècles puisqu’elle remonte à la Rome antique !

Une origine lointaine :

C’est en effet les Romains qui auraient lancé la tradition des étrennes,
dont le mot viendrait du latin « strena » qui désigne un bon présage et plus particulièrement
un cadeau fait pour apporter un bon présage. (magazine Historia).

Selon un auteur du IVe siècle, Symmaque, ce serait le roi Tatius qui partageait
le trône de Rome avec Romulus (VIIe siècle avant Jésus-Christ) qui aurait commencé à offrir
aux gens influents de la ville des rameaux de verveine (une plante très précieuse à cette époque)
cueillis dans un bois sacré dédié à la méconnue déesse Strena ou Strenia.

Légende ou réalité……….. le mystère demeure mais une chose est sûre :
les romains s’offraient bien des présents le 1er janvier.

L’évolution au fil des siècles :

« Dès la plus haute antiquité, on prend l’habitude d’accompagner les paroles de bon augure
par de menus présents ».
Des présents aux magistrats mais aussi à ses proches, à qui  l’on offre « des petits cadeaux sucrés,
figues, dattes ou miel, pour qu’il ne leur arrive que du bonheur pendant la nouvelle année ».

Avec le temps, les sucreries sont remplacées par de l’argent et à l’époque de l’ Empire,
c’est à l’empereur que l’on offre des étrennes.

Si les Romains en donnaient donc aux figures de la ville
« chaque client doit offrir au moins une pièce de monnaie au « patron » que le protège » ,
la tendance qui a conquis l’Europe a fini par s’inverser avec le temps.

C’est au début du XXe siècle qu’il a été de coutume de verser des étrennes aux personnes
rendant des services.

Qu’en reste-t-il de nos jours ??

La coutume est surtout respectée par les personnes les plus âgées.

La tradition se perd peu à peu : « La conjoncture économique défavorable et la crise qui se fait
sentir d’un côté, et de l’autre le fait que les étrennes appartiennent à une culture qui n’est
pas celle des générations actuelles.«