Par une chaude matinée de janvier, peu de temps après la nouvelle année, un filet constant de résidents se promenant avec des chiens ou des enfants passent par la porte ouverte du micropub The Fat Goat.
Il avait été fermé pendant la pause, et les passants souhaitent aux publicains Ian et Helena Fern une bonne année en se promenant.
“Ces vacances ont été rapides, n’est-ce pas?”, Dit l’un d’eux en riant, alors qu’Ian dépile les meubles pour un nettoyage en profondeur avant la réouverture du lendemain.
La scène se déroule à Upwey, à 33 kilomètres de Melbourne, où la vie est lente, décontractée et paisible.
Les Ferns considèrent leur petit pub comme une tranche du nord de Melbourne à Upwey, un rêve d’Ian rendu possible par les vagues de jeunes quittant le cœur branché de la ville à la recherche de logements moins chers et d’un esprit communautaire.
La paire avait déménagé dans les collines pour échapper aux prix immobiliers ascendants du centre de Melbourne il y a trois ans. Ils ne voulaient pas une grosse hypothèque et ils ne voulaient pas vivre dans un lotissement en marge de la ville.
Ils ont donc regardé la montagne à la place.
Maintenant, Helena dit qu’elle est détendue à l’idée même de rentrer chez elle.
“Vous arrivez au pied de la montagne et la voyez, et commencez simplement à vous détendre parce que vous savez que vous entrez dans un environnement vraiment naturel et un peu comme une zone de maison de vacances, mais vous vivez ici tous les jours, ” elle dit.
“C’est définitivement un groupe très mixte de personnes qui vivent dans les gammes”, dit Helena. “Il y a des gens qui sont ici depuis 30 ans qui font très partie des collines, et vous avez aussi beaucoup de gens alternatifs qui se déplacent sur les collines.
«Je pense que si vous vous appuyiez sur la démographie traditionnelle des collines, le seul type de pub qui aurait pu survivre est quelque part qui tapait Carlton Draft et VB.
«Il n’y a rien de mal à cela, mais je pense que nous sommes dans un type de marché vraiment de niche. Nous servons toujours de la bière artisanale en petites quantités et du gin en petites quantités. “
Mais il y a une tradition de types «alternatifs» qui se déplacent vers Upwey et ses environs depuis des décennies, explique Andy Martin, l’agent de Fletchers Tecoma. Il a été un local toute sa vie, mais il n’a jamais vu sa maison aussi animée qu’aujourd’hui.
«Les collines ont toujours été réputées pour être un endroit décontracté et fumant, vous savez?», Dit-il, autour d’un café dans son bureau de Tecoma. Des flancs de montagnes verdoyants et vallonnés sont visibles depuis les fenêtres du bureau.
“Les gens font juste leur propre truc, ce genre de culture hippie – et regardez, ça a toujours été des conneries dans une certaine mesure, mais il y avait une bonne part de gens qui voulaient sortir et vivre dans l’environnement, se détendre, rouler un certain nombre , juste une sorte de croisière », poursuit Andy.
«Il y a toujours eu ce sens et vous verrez toujours ces gens, mais moins maintenant.
“Il est passé un peu de hippie à hipster.”
Il dit que les collines ont pris vie par étapes, à commencer par l’ouverture des premiers pubs de la ville dans les années 90.
Cela a insufflé une nouvelle vie à Upwey, Tecoma et Belgrave, mais rien de tel que ce qui s’est passé depuis 2010.
Au début de la dernière décennie, de plus en plus de jeunes se sont tournés vers des endroits comme Upwey pour trouver des logements abordables alors que les prix se rapprochaient de la ville. La tendance ne s’est accélérée qu’en 2015 avec le début du boom immobilier. Au cours des cinq dernières années, le prix médian des maisons a grimpé de 52,2% à Upwey, pour atteindre 700 000 $.
Un autre habitant de longue date, Yanni Rigos, a déclaré qu’il pouvait également ressentir le changement en ville.
«Il y a quelques années, c’était assez difficile, avec la drogue dans la voie ferrée et ce genre de choses, mais quelques magasins ont ouvert, puis mon fils Daniel et sa femme ont voulu ouvrir le café», dit-il, se démarquant l’avant du café susmentionné. “Tout a changé dans la société et les collines sont l’un des endroits les plus proches de Melbourne où vous pouvez obtenir un peu de verdure.”
Son fils Daniel et sa femme Shakti Iyer ont ouvert leur café, Nevedya, il y a environ 18 mois, et l’ont aménagé avec l’aide de Yanni.
Le café a une touche spirituelle et se concentre sur l’utilisation de remèdes naturels et de remèdes dans les aliments.
Daniel dit que le succès de leur café a été partiellement tributaire de la nouvelle énergie que les vagues d’anciens habitants du centre-ville apportaient dans les collines.
“Je pense que c’est vraiment incroyable d’avoir une entreprise où nous finissons par connaître toutes ces belles personnes et j’ai été un peu surpris [because] nous sommes ravis de voir nos clients chaque jour que nous ouvrons », dit-il.
L’atmosphère florissante facilitait le maintien des jeunes dans la ville et avait également attiré Daniel après des années d’absence.
«C’est tellement agréable d’avoir un endroit alternatif moderne dans lequel on peut passer du temps dans les collines et pas seulement aller en ville», dit-il. “Parce que quand j’étais enfant, c’était comme le seul endroit où tu pouvais aller, et rien ne se passait ici.”
À The Fat Goat, les Fougères disent qu’elles accueillent régulièrement des réfugiés abordables – des réfugiés de banlieues comme Brunswick, Fitzroy, Preston et Pascoe Vale sur le long banc qu’ils utilisent comme espace commun pour leurs clients pour se rencontrer, discuter et se faire des amis.
«Lorsque nous avons rouvert The Fat Goat, beaucoup de gens de notre âge arrivaient et ils venaient d’emménager ou ils cherchaient toujours des propriétés à acheter parce qu’ils voulaient ce genre de vie», dit Helena.
Récemment arrivé, Grant Healey vivait à Pascoe Vale avec sa femme et ses deux enfants. Lui et sa famille trouvaient toujours leurs pieds à Upwey, mais jusqu’à présent, ils ont adoré.
Ils avaient déménagé à Pascoe Vale parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’acheter où ils avaient loué, à Brunswick. Mais quand ils ont découvert qu’ils avaient besoin de plus d’espace à cause des enfants, les Healey ont décidé d’aller à Upwey au lieu de sortir plus loin.
«J’ai l’impression que si les gens étaient au courant [what’s out here], il y aurait probablement plus de gens qui déménageraient ici que de déménager à Glenroy », dit-il. “Vous ne manquez rien ici.
“Vous avez tout ce dont vous avez besoin dans les magasins, et il y a de belles écoles.”
Les Healey ont vendu leur bloc de 300 mètres carrés à Pascoe Vale et en ont obtenu un bloc trois fois plus gros à un prix inférieur.
Ils ont payé 730 000 $ pour quatre chambres, deux salles de bain et 1033 mètres carrés à la fin de l’année dernière.
M. Healey dit qu’ils avaient une petite cour avant à Pascoe Vale, mais il ne laisserait pas ses deux enfants jouer sans surveillance. Ils pouvaient aller à pied à l’école, mais les Healey ne se sentaient pas à l’aise de les laisser partir seuls.
Mais maintenant, dit-il, tout en regardant sa fille Elodie faire du scooter autour du périmètre de leur maison, il finirait par se sentir à l’aise de la laisser aller à l’école au pied de la colline sur laquelle ils vivent.
“Je pense que nous avons vraiment fait un bon choix.”
Les conseillers locaux disent que si la ville prospère, sa capacité de croissance est assez limitée.
«La ville se porte probablement très bien. Il y a plus de monde dans le quartier commerçant », explique le conseiller du quartier Lyster, Mike Clarke.
“[But] la plupart des collines ne sont pas du tout une zone de croissance. Il n’y a pas beaucoup de terres disponibles.
“C’est juste une réalité de ce qui est autorisé dans le plan de planification de l’État et de ce qui est physiquement capable sur le terrain.”
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